Nous étions sur la route depuis un moment maintenant, marchant sans relâche ne nous reposant que très peu de temps au même endroit. Depuis la disparition des grottes, nous avions été séparé des autres, nous ne savions d'ailleurs pas réellement s'ils étaient encore en vie. Je tenais la main d'Emma entrelacer à la mienne, j'avais du mal à la lâcher, à être loin d'elle et plus encore depuis que la coulée de boue avait eut lieu. Nous n'avions recroiser presque personne depuis ce jour-là, la tempête était passée et nous avions décidé de rester juste tout les deux pour le moment, les choses étaient alors plus simple ainsi. Nous dormions dans des maisons en les fouillant de fond en comble avant de repartir le lendemain, ou alors nous nous perchions dans les arbres pour trouver un peu de repos en attendant que le jour se lève. Nous étions épuisé, je savais que nous ne pourrions pas continuer ainsi encore très très longtemps, il allait falloir nous trouver un endroit où nous installer quelques temps, mais surtout nous trouver de quoi réellement manger, nous passions parfois plusieurs jours sans manger et je me rendais bien compte qu'Emma avait besoin plus que moi de reprendre des forces. Nos pas nous avais diriger vers Richmond, je me disais que vers la capital, les ressources devaient être plus importante que nous aurions peut être la chance de trouver de quoi nous nourrir, nous abriter et ceci pour plus longtemps qu'une nuit ou deux. C'est ainsi qu'un matin alors qu'il ne devait pas être loin de dix heures nous arrivâmes devant ce qui semblait être une ancienne usine, sauf qu'elle était totalement entouré d'un double grillage, des dizaines de camion militaire se trouvait dans cette cours ainsi créée ainsi que des tentes, mais ce qui attira mon regard, se fut ce camion de ravitaillement qui se trouvait là, au milieu comme nous appelant pour venir nous servir, je sentis tout de suite l'eau me venir à la bouche, de savoir cette nourriture si proche de nous, je me sentis soudainement affamé. Emma, tu as vu le camion ? Je lui montrais du doigt alors que déjà une idée faisait son chemin dans ma tête. Nous étions en train de mourir de faim, nous ne pouvions pas rester là à rien faire alors que nos ventres hurlaient pour un peu de nourriture. J'ai une idée Je glissais mon sac à dos le long de mon bras et en sortir une pince et de la ficelle. Nous allions entrer, sécurisé cette cours et nous y installer pendant quelques temps, je me tournais vers elle, lui souris et l'embrassait avec tendresse. On va rentrer entre les deux grillages, faire du bruit et tuer tout ce qui bouge, ensuite on entre, on fait le tour pour s'assurer que tout est clean et je t'offrirais un bon repas. Elle me donna son accord, je lui souris alors et m'occupais de couper le bas du grillage, je ne fis pas une trop grosse ouverture, nous obligeant presque à ramper, mais je ne voulais pas prendre le risque de voir des rôdeurs pouvant passer. D'ailleurs, à peine Emma à l'intérieur avec moi, je pris le temps de consolider le grillage avec la ficelle, bien sur ce ne serait pas très solide, mais au moins, cela faisait une sécurité en plus.

L'entre deux grilles étaient heureusement assez large, nous y serions en sécurité quelque soit l'endroit où se trouverait les rôdeurs. Je me tournais une fois de plus vers Emma, j'étais de nouveau confiant, nous allions y arriver, nous allions survivre ensemble et pendant quelques temps nous serions rassasier. Ok on sort nos couteaux, on fait du bruit et on tue tous ce qui s'approche du grillage. Bon je tentais d'avoir l'air sur de moi, de ne pas douter de mon propre plan, mais j'avais toujours la frousse dans ces moments là, je faisais confiance à Emma, mais l'idée qu'elle puisse être blessée, je devais chaque fois résister à l'envie de lui dire d'aller se cacher, de me laisser moi risquer ma vie car je ne pourrais pas vivre dans un monde où elle n'existait plus. Je respirais profondément, tentant d'oublier ma peur, de museler cette envie irrépressible de l'éloigner et après un dernier sourire, nous nous mimes tout les deux à faire autant de bruit que possible, l'arme à la main. Au bout de quelques minutes, les premiers grognements se firent entendre, soudain, une vingtaines de rôdeurs avancèrent vers nous, je raffermis ma prise sur le manche de mon couteau, prêt à dégommer tout ce qui allait se présenter.