Always with you, because this is our hell

J’avais enfin retrouvé Daryl, même si nous avions failli y passer tous les deux lors de ces retrouvailles, nous avions finit par nous en sortir.
Certes, il avait fallu que je trouve le moyen de me faire une grosse entorse, en même temps, lorsqu’on est poursuivis par des rôdeurs, c’est le genre de blessure qui arrive quand on fuit à notre tour, puis il est préférable de se faire une entorse et de s’en sortir, plutôt que de se faire mordre, voire pire …
J’avais pu rejoindre la sortie avec Daryl, celui-ci étant présent avec sa magnifique bécane.
Nous avions alors fui rapidement la ville, seulement la douleur de mon entorse me rappela rapidement à l’ordre.
Il nous avait fallu faire une pause, heureusement j’avais trouvé refuge dans une cabane avant d’aller en ville, je pouvais donc y emmener Daryl et me reposer tranquillement.
Dans cette cabane j’y avais laissé ma moto et lorsqu’il nous avait fallu repartir, il était hors de question pour moi de la laisser dans cette cabane en bois, apocalypse ou pas.
Une attelle fait à la va-vite, des médicaments, de l’alcool, de quoi manger, disons plutôt de quoi grignoter, un peu de sommeil, puis nous voilà reparti en direction du camp de Daryl.
J’avais tenu sur ma moto aussi longtemps que possible, j’étais tenace, têtue et coriace, j’étais même prête à m’endormir sur celle-ci, ne voulant pas admettre la douleur de cette entorse.
Quant à Daryl, je pouvais bien voir ses coups d’œil inquiets, je n’étais pas sotte, je le connaissais depuis bien longtemps.
C’est en voyant sa force et son courage, que moi-même je reprenais force et courage, pour avancer davantage et tenir jusqu’au campement.
C’est une fois qu’il me signala que nous étions arrivés, que tout devint noir.

Lorsque je repris connaissance, j’étais allongé dans une tente, sur un matelas, un feu à l’extérieur crépitant.
Je cherchais dans ma mémoire ou je pouvais être, puis lorsque me revint la douleur à ma cheville, je me rappelais alors mon entorse, le fait que j’avais retrouvé Daryl, où était-il d’ailleurs ?
Je voulus me redresser mais j’en avais pas la force, alors à la place je soupirais boudeuse.
Oui sur le coup j’agissais comme une enfant, mais j’aimais être libre de mes mouvements, de plus, j’avais peur d’appeler Daryl, car si lui pouvait entendre, les zonards du coin aussi et en rien je ne voulais les attirer.

crackle bones