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Le courage croît en osant et la peur en hésitant.

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AuteurMessage

My name is
Caleb Ede
and i'm trying to survive
☣ MESSAGES : 18
☣ ICI DEPUIS LE : 14/03/2015

 Le courage croît en osant et la peur en hésitant. Empty
MessageSujet: Le courage croît en osant et la peur en hésitant.  Le courage croît en osant et la peur en hésitant. EmptySam 14 Mar - 22:28


“ Caleb Ede ”
C'est ma peur qui me permet d'avancer



“ Identité ! ”
Je m'appelle Caleb Ede, je suis né(e) le 15 décembre 1967 à Chester en Pennsylvanie et j'ai donc 48 ans. Je possède 3 arme(s) et elle(s) est(sont) la(les) suivante(s) : Une batte de baseball, un long couteau et un Berreta avec trois balles.

Actuellement divorcé, j'ai toujours été hétéro. Ma santé est plutôt bonne et j'ai la mauvaise/bonne habitude de dormir avec mon couteau à la main et de triturer mon collier.

Avant que les morts ne se relèvent j'étais un ancien militaire, je vivais à Chester et je me sentais complètement perdu. Aujourd'hui je survie grâce au camp de Bacon's Catle après une longue période en solitaire et mon groupe serait plutôt celui des Militis. Quand je croise un rôdeur, je me sens complètement pétrifié avant de me ressaisir.

Tout le monde me dit que je ressemble à Viggo Mortensen.

Dans la réalité mon petit nom c'est Némésis, j'ai 20 ans et j'ai connu le forum grâce à Clarychou. Je pense être présent(e) 7j/7 mais ayant mes examens pour obtenir mon diplôme en fin d'année je suis plus lente à répondre et enfin je pense que ce forum démonte et que je vais peut-être regarder Walking dead - en regardant au travers mes mimines.
+ Apaisant. Lorsqu'on se trouve à côté de lui, on se sent en sécurité, malgré ses petits moments de nervosité intense. Il parle toujours d'un ton calme et doux et cherche à rassurer.
+ Bienveillant. Ancien militaire, il n'a pas mauvais fond. Les années passées à la guerre l'ont légèrement traumatisé et il cherche à aider chaque personne qu'il pense être bon et juste.
+ Discret. Il a toujours été d'un tempérament passif même s'il a été nommé commandant. Il observe souvent et ne dit pas grand chose. Sa discrétion passe aussi par le fait qu'il sait très bien se cacher et passer inaperçu.
+ Enigmatique. Il n'aime pas beaucoup parler de son passé qui est pour lui douloureux. Lorsqu'on lui parle de son histoire il répond bien souvent par un sourire triste et mystérieux.
+ Intelligent. Il possède une solide culture. Bon stratège, il est surtout très logique, il est très rare qu'il soit imprudent et se jette dans la mêlée.
+ Loyal. Caleb est quelqu'un de très loyal envers ceux qu'il choisi. Ce peut être un gros défaut par les temps qui courent, mais il se fait rapidement des connaissances et amis.
+ Peureux. Traumatisé par un évènement lors d'un assaut en Irak, l'homme garde quelques séquelles. Depuis, lorsqu'il doit combattre c'est un peu avec la peur au ventre. Cependant il sait très bien que la peur peut être un avantage mais surtout un inconvénient...
+ Protecteur. Lorsqu'il trouve quelqu'un qu'il apprécie, Caleb fera tout pour le garder en vie, quitte à se mettre en danger malgré sa peur. Il est du genre à donner sa propre couverture si l'autre a froid et tant pis si lui dort mal.
+ Prudent. Sa peur et son entraînement militaire font de lui un homme extrêmement prudent et patient.
+ Réaliste. Ni optimiste, ni pessimiste, Caleb peut parfois apparaître comme étant blasé et bourru. Il est aussi souvent dans ses pensées, se souvenant de sa vie d'avant.

“ Histoire ! ”
Je n'aime pas détailler ma vie, et surtout mon passé. Il y a des choses qu'il vaut mieux enfermer dans un tiroir et ne plus jamais ouvrir. Certaines périodes sont très douloureuses, et je ne veux pas me le ressasser sans cesse. Mais pour une fois, je crois que je ferais une exception.

Il était un petit garçon...

Je suis né dans la ville de Chester en Pennsylvanie. Banlieue défavorisée au Sud-Ouest de Philadelphie, c'est une ville à fort taux de criminalité. J'ai grandi là-bas, au milieu des gangs, des dealers et de toutes sortes d'individus peu fréquentables. Mon père, au chômage, restait jour et nuit dans notre toute petite maison, affalé devant la télé, ne le quittant que très rarement et ce juste pour aller aux toilettes ou prendre une rare douche. Ma mère était femme de ménage et travaillait dur pour subvenir à nos besoins. C'était une bonne mère, douce et gentille, peut-être trop d'ailleurs. Elle ne criait jamais, ne s'énervait jamais. Pourtant Dieu sait à quel point j'étais turbulent étant petit. Ma grande soeur essayait de contenir mon énergie, mais c'était avec grande peine.
J'étais le troisième enfant d'une famille qui en comptait quatre. Le plus grand, Tom avait 12 ans de plus que moi et il me détestait cordialement. Je n'ai jamais réellement su pourquoi, peut-être était-ce parce que j'adorais traîner dans ses pattes. Ou alors peut-être était-ce parce que j'étais le préféré de ma mère. Toujours est-il qu'à 15 ans il était déjà un véritable petit caïd. Il revendait de la drogue, fumait et frappait les plus faibles. Ma mère n'était pas au courant de cela, ou alors elle ne le montrait pas. Elle nous aimait tous malgré nos défauts. Et elle continuait d'aimer mon père, et ça non plus je ne comprenait pas pourquoi. Il était toujours soul et devenait grognon et méchant dès qu'il lui manquait une bière dans la main. Ma grande soeur, Emy, était chargée de l'approvisionnement en alcool. Ma mère lui donnait chaque semaine de l'argent et elle devait aller chercher des bières et autres bouteilles. Elle faisait aussi les courses. Je l'accompagnais bien souvent, elle avait 13 ans, j'en avais 7, et j'aimais son côté protecteur. Elle ressemblait beaucoup à ma mère. Et certains soirs, lorsque mon père était dans ses mauvais jours et que ma mère n'était pas encore rentrée, Emy nous enfermait, mon petit frère et moi à la cave. Elle pensait que je ne savais ce qu'il se tramait derrière la porte, mais lorsque je la voyais revenir les yeux gonflés et couvertes de bleus je ne comprenais que trop bien. J'étais furieux, hors de moi, mais que pouvais-je faire du haut de mes 7 ans? Rien. Emy m'avait un jour enlevé un long couteau de cuisine des mains, en me disant que cela ne servirait à rien et que je serai séparé d'elle si jamais je faisais la moindre bêtise avec. Elle m'avait dit que son rôle de grande soeur était de veiller sur moi, et que moi je devais veiller sur Darcy, notre petit frère âgé à peine de 3 ans. Je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai écouté, je lui ai fait confiance.
Ma mère voyait bien que la situation familiale se dégradait, mais les rares fois où elle s'opposait à mon père elle finissait avec un bleu sur la joue. Un soir, Tom rentra à la maison à moitié éméché. Sentant la dispute arriver, Emy nous emmena Darcy et moi à la cave, en prenant soin de fermer la porte à clé, cependant, je ne pense pas qu'elle s'attendait au carnage qui allait suivre... Tom avait avec lui une batte de baseball. Je ne sais ce qui lui est passé dans la tête à ce moment là, il avait toujours été un garçon qui ne se confiait pas. Il ne nous aimait pas, allez savoir pourquoi, il ne se sentait bien qu'avec sa petite bande de voyous. Toujours est-il qu'on entendit une grosse dispute, les cris et les injures fusaient puis un grand coup retentit suivit d'un hurlement. Terrifié, je serrais dans mes bras Darcy qui s'était mis à pleurer, lui intimant de se taire.
Tom tenta de déverrouiller la porte de la cave, sans succès, Emy l'avait bloquée avec une grosse planche en bois, il frappa alors de toutes ses forces avec la batte. Nous étions serrés les uns contre les autres, terrifiés, attendant que quelqu'un nous vienne en aide. Nous ne pouvions rien faire. Pourtant quelques minutes plus tard les sirènes de la police vinrent troubler les coups incessants portés sur la porte. La batte avait fini par faire un trou, si les hommes de l'ordre avait tardé à arriver, nous aurions bientôt fini comme notre père. Ils nous sortir de la cave en nous incitant à regarder droit devant nous. Malgré moi, je jetais un oeil sur le cadavre de mon père. Les yeux vides, il avait le crâne défonçait et le sang maculait le sol. Aucune émotion ne prenait place sur mon visage, je me sentais vide, comme libéré d'un poids. Mais à la vue de ma mère, qui venait d'arriver, les yeux couverts de larmes, je me mis à pleurer comme un bébé, ne comprenant pas pourquoi Tom avait agi de la sorte. On nous expliqua plus tard que Tom était malade. "Psychopathe" c'est le mot qu'employèrent les médecins en blouse blanche de l'asile. Mais j'étais bien évidemment trop petit pour comprendre le sens de ce mot...
La vie devint meilleure malgré un temps d'adaptation. Nous avions changé de quartier et les mauvaises fréquentations de Tom ne furent bientôt qu'un lointain souvenir...

Il fut un temps où l'on devient grand...

Le quartier où nous habitions maintenant était plus calme. Notre maison était petite, mais mieux entretenue, nous avions même un petit jardin ! Darcy était heureux, et nous n'avions eu aucun mal à nous habituer à ce nouveau style de vie. Parfois encore, je voyais ma mère pleurer, elle avait aimer mon père, elle le regrettait encore quelques fois. Les visites à l'asile avait cessé. Tom était devenu ignoble, il hurlait, proférait des menaces et mettait ma mère et ma grande soeur dans tous leurs états. Il était fou. Et ma mère ne pouvait plus supporter de le voir. Nous n'étions donc plus que quatre à la maison. Les années passèrent tranquillement. J'allais dans un bon collège, j'avais de bonnes notes. Je n'étais pas l'élève parfait, je ne revenais pas avec des 20 en chaque discipline, mais j'aimais les cours. Tout avait pour moi de l'importance. Le français avait l'art de nous apprendre à nous exprimer convenablement. Les mathématiques nous apprenait à devenir de bons calculateurs. J'adorais jouer au petit chimiste, mais ce qui me plaisait encore plus était le sport. J'avais un besoin vital de ressentir ces poussées d'adrénaline qui montaient en moi lors des cours. Si il existait bien une matière dans laquelle j'excellais, c'était celle-là. Je nageais comme un poisson dans l'eau, passais mon temps à courir à droite et à gauche, attrapais le ballon, emmenais mes camarades à la victoire. J'étais bon leader, très bon même. J'avais besoin de ça pour canaliser mon énergie, toujours bouillante. Je fis plusieurs sports, du baseball, de l'athlétisme, de la natation, mais la boxe fut révélatrice. C'est en me voyant frapper ce gros sac à l'aide de mes gants que me revint en mémoire Tom. Tom et sa mauvaise conduite, Tom et sa batte de baseball, Tom frappant les plus faibles. C'est à ce moment là que je décidais que plus tard, je protégerais les plus faibles. Je voulais devenir policier.

Apprendre que la vie n'est qu'une suite de désillusions...

Après avoir eu le bac et quelques autres diplômes sans intérêt en poche, je passais les concours d'entrée dans la police. Reçu haut la main, j'étais fier de pouvoir enfin avoir de l'autorité. Je me voyais déjà botter le cul de toute la racaille qui emplissait les rues et mettre en taule une bonne partie de ses raclures que je voyais défiler dans les rues. Mais quel naïf j'étais... Tout était bien beau et bien joli lors des séries télévisées. L'enflure créait la merde, le flic arrêtait l'enflure, la justice coffrait l'enflure. Mais la réalité était tout autre. Combien de fois avais-je arrêté un voleur de bas étage, un pédophile, un escroc ou un violeur? Et combien d'entres eux étaient resté derrière les barreaux? Cela me mettait hors de moi. J'avais l'impression de ne servir à rien. A peine mis derrière les barreaux le salaud était libéré grâce à un avocat véreux. A quoi cela servait-il de coffrait un homme pour deux ans alors que quelques mois après il recommençait? Pas de preuve, pas de possibilité de le garder en cellule... Je me sentais mal. Je voulais les coffrer, et que ces pourritures moisissent en prison... pas qu'ils sortent peu après pour recommencer leurs ignobles faits et gestes... Comment pouvais-je me sentir lorsque, après délibération un meurtrier se retrouvait en liberté? Le regard des familles, lourd de reproches et de colère me donnait la nausée, et je décidais de démissionner. Je ne mis pas longtemps avant de me diriger dans l'armée. Je me disais que là bas au moins je pourrais tuer quelques salopards. J'avais besoin d'exterminer de cette terre ces hommes remplis de méchanceté et de connerie. C'était vital, j'avais vu trop de gens souffrir à cause d'eux, alors pourquoi devais-je les laisser en vie? Je passais des années à faire la guerre. Irak, Pakistan et autres pays d'Afrique étaient devenus mes lieux de vie principaux. La guerre faisait rage, mais j'étais excellent combattant, je faisais parti de l'élite, et j'avais même fini par devenir commandant. Je possédais ma propre petite troupe, composée de 12 hommes qui étaient presque devenus mes frères. Nous nous épaulions mutuellement, partagions les peines et les bonheurs de chacun. Ainsi, lorsque je me mariais à une jeune infirmière que j'avais rencontré au front, ils me félicitèrent. Et lorsque mon fils vint au monde, alors que j'étais en Irak, ils sortirent le champagne et m'aidèrent à tenir le coup. C'était drôle, de se savoir père et de ne pas pouvoir tenir ce petit bout de soi dans ses bras...
Malheureusement le bonheur fut de courte durée. Mon ménage commença à se fritter. Ma femme ne supportait plus mes longues absences. Et voir mon fils grandir loin de moi me fendait le coeur. Un soir, alors que je rentrais quelques jours plus tôt pour voir ma famille, je surpris ma femme au lit avec notre voisin. Mon sang ne fit qu'un tour. Je jetais l'homme dehors, nu comme un verre, et la dispute éclata entre ma femme et moi. Les cris et les noms d'oiseaux fusèrent, la vaisselles fut brisée, les larmes coulèrent, et au milieu de tout ça, mon fils vint en pleurant, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Frustré, en rage contre la terre entière, je me décidais à quitter la maison et à retourner en Irak pour pouvoir réfléchir à ce qu'il venait de se passer.

Lorsque tout s'effondre autour de nous...

Retourner au Canada ne fut pas la meilleure des idées. En tant que leader du groupe, je me devais de laisser mes sentiments personnels de côté. Mes camarades n'osèrent pas me demander ce qu'il s'était passé pour que je revienne aussi vite. De toute manière, un ordre nous avait été donné, nous devions attaqué un groupe de rebelle à l'Ouest de notre position. Je ne pris pas le temps, ce fut mon erreur... Je menais mes hommes à une mort horrible. La rébellion nous attendait, allez savoir pourquoi. Je dispensais des ordres dans un état second, les balles fusaient de tout côté et je voyais mes camarades mourir petit à petit. Ils étaient nombreux, bien trop nombreux. Je réussissais à en tuer 6 avant de me prendre une balle dans le ventre. Plié en deux, je continuais à tirer dans un état second, la douleur lancinante me tiraillant et me fatiguant. Une autre balle me toucha à l'épaule et j'entendis le crachouilla de mon talkie walkie. Je ne comprenais pas ce qui était dit, je n'entendais que le vacarmes des armes et le hurlement de mes compagnons. Je n'avais pas peur de la mort, mais j'avais peur pour mes compagnons, peur de ne pas les voir rentrer retrouver leur femmes, leurs enfants. Un troisième volée de balles m'atteignis et je perdis connaissance.
Je me réveillais, trois semaines plus tard dans une pièce blanche et entièrement aseptisée. Il me fallut plusieurs minutes pour comprendre que j'étais dans un lit d'hôpital. Mes pensées se bousculaient, je ne comprenais pas. Plusieurs médecins vinrent me voir pour prendre des nouvelles et pour tout m'expliquer. J'étais l'un des deux rescapés de l'attaque, mon second compagnon étant cloué dans un fauteuil roulant pour le restant de ses jours. On m'expliqua que j'avais perdu l'usage de mes jambes. J'étouffais, j'avais besoin d'air, de marcher, de courir pour prendre de la distance, mais le bas de mon corps ne répondait pas. A cran, couvert de sueur, je me mis à débiter un flot d'insultes, haineux et triste pour mes compagnons. Je passais plusieurs mois à l'hôpital dans un état second, ne remarquant même pas que ma femme et mon fils ne venaient pas me soutenir. La mort de mes compagnons avait été un choc, et je savais que j'étais entièrement responsable. Je passais mes journées entières à faire de la rééducation, pestant contre la douleur et ces maudites jambes qui ne soutenaient plus mon poids. Je flanchais, j'avais l'impression de devenir fou. Mes pensées étaient constamment tournées vers les visages emplies de douleur et de peur de mes anciens amis. Eux que j'avais lâchement abandonné dans un élan de faiblesse et de doute. Je n'arrivais pas à comprendre. Pourquoi moi? Pourquoi étais-ce moi qui avais été épargné? J'aurai volontiers échangé ma vie contre la leurs. On m'ordonna d'aller voir une psychologue. Je l'envoyais chier au bout de deux séances. J'étais focalisé sur le fait de marcher à nouveau.
5 mois plus tard, j'étais dehors. Ma première pensée fut de retourner chez moi pour retrouver mon fils. Je ne savais ce que j'allais dire à ma femme. Je verrais sur place. Mais la maison était vide, elle était partie. Emmenant mon fils et tous nos souvenirs. Elle n'avait même pas laissé une lettre pour indiquer où elle était partie. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je me servis un verre de rhum, puis deux, puis encore un troisième avant de commencer mes recherches. Je mis deux semaines avant de les retrouver, mon état étant devenu plutôt préoccupant. Je buvais, beaucoup. Alors lorsque je me présentais devant chez elle, je faisais peine à voir. Elle ne voulut pas me laisser entrer. Je criais, commençais à pester, réclamant mon fils. Le visage de notre ancien voisin s'encadra dans la porte et je devins rouge. Là encore une dispute houleuse éclata, jusqu'à ce qu'elle se décide à appeler la police qui m'embarqua. Deux mois plus tard je reçu une lettre m'annonçant le divorce. La garde fut donnée exclusivement à mon ex compagnon qui avait tout fait pour je ne puisse pas s'approcher de sa nouvelle famille. J'étais anéanti. J'avais tout perdu. Mes compagnons d'armes, mon travail, ma famille, et mon fils... Mon fils que je n'avais pas vu grandir, mon fils, qui ne devait voir en moi qu'un étranger. Les mauvais souvenirs et les traumatismes de la guerre refaisant surface, je me laissais aller dans l'alcool. Triste fin pour un homme à qui tout souriait...

Lorsque le chaos s'installe...

Je n'aurais jamais pensé qu'il pu y avoir pire situation qu'actuellement. Comme je me trompais. Vous voyez, les zombies que l'on voit dans les films, ces mêmes films devant lesquels on se bidonne tellement les masques sont mal fait? Et bien ce n'est absolument pas la même chose en réalité. Lorsque la fatalité et la fin du monde sonne à votre porte cela vous change un homme. Je mis du temps, mais je décuvais relativement vite lorsque j'entendis la nouvelle. Mon premier réflexe fut de partir à la recherche de mon fils et non de me barricader comme plusieurs de mes voisins. L'instinct militaire reprenant le dessus, je repris mes esprit et fit mon paquetage. Eau, nourriture, armes, vêtements, sac de couchage, lampes, piles. En tout je partais avec trois gros sacs et ma voiture. Je filais vite vers le domicile de mon fils, rencontrant déjà en route le chaos. Des embouteillages. Des voitures brulés. Et déjà des casseurs et des brutes... Mais je n'avais pas le coeur à les rosser. Lorsque j'arrivais dans la ville, je découvris déjà un chaos indescriptible. Mon ex et mon fils étaient prêt à partir et je décidais de les emmener tous les deux. Ils n'eurent pas à hésiter longtemps. Entre un ancien vétéran de guerre et un simple professeur d'école le choix était vite fait niveau survit. Nous réussîmes à survivre pendant 1 an et quelques mois. Je réussissais à trouver des endroits perdus où il y avait peu d'habitants et surtout peu de rôdeurs. Je réussissais à subvenir à nos besoins, parfois avec du mal. Tout s'était rarifié. Un jour, alors que j'établissais notre campement, un groupe de rôdeur nous surprit en pleine installation. Je leur criais de courir et pris deux des sacs en toute hâte. En chemin, mon ex femme tomba, mais les zombies étaient trop près. Je ne pouvais rien faire. J'attrapais mon garçon par la manche, essayant de ne pas entendre les cris de ma compagne, et je le tirai à ma suite. Son sacrifice nous permit de nous enfuir, mais je savais qu'il ne me le pardonnerai jamais. Quelques mois plus tard, après une violente dispute, il partit réfléchir dans son coin. Je n'aurais jamais du le laisser seul... Mais il me semblait être sur ses gardes, je lui faisais confiance. Un cri déchira la nuit, et lorsque j'arrivais sur place, un rôdeur l'avait attrapé... Je l'abattis et m'effondrais près de mon fils le coeur serré. Je savais ce que j'avais à faire, mais aurais-je la force de le faire? Après quelques minutes où je lui chuchotais quelques paroles apaisantes, je sortis mon arme et lui collais une balle dans le crâne. Je restais prostré, seul devant la dépouille pendant plusieurs minutes puis comprenant l'urgence de la situation - la détonation avait dû attirer ceux qui se trouvait aux alentours - je lui arrachais son collier, ramassais mes affaires et partis...

Et qu'il dure...

Cela faisais plusieurs années que je voyageais seul. Je voyageais la peur au ventre, lorsque je me trouvais face à des rôdeurs cela me pétrifiait. Je me ressaisissais mais leur apparence tellement horrible me figeait parfois sur place. Cela avait pourtant du bon d'avoir peur. Je me sentais plus vivant, bien que je ne comprenne pas pourquoi j'étais toujours là. J'avais aidé plusieurs personnes en route, en avais tué beaucoup d'autres, humains ou non. J'avais souvent l'impression d'être dans un état second. Mais je continuais ma route. Un jour je rencontrais une jeune femme qui s'appelait Emy. Elle avait été séparé de son groupe et s'était réfugiée dans un petit magasin en attendant le moment propice pour repartir. Je lui ai sauvé la vie et elle m'avait proposé de l'accompagner dans sa quête pour rejoindre un petits groupes de survivants. Après réflexion, j'acceptais de l'accompagner, pour éviter que ne se fasse attaquer en route. Mais j'avais pour but de poursuivre ma route seul après, par peur de m'attacher. Mais la route fut longue, et je m'attachais bien malgré moi à elle. Elle semblait à la fois frêle, fragile, et combattante et forte. J'appréciais beaucoup son caractère farouche. Après deux mois de recherches, nous avions enfin trouvé ce qu'elle cherchait: Bacon's Castle. Elle m'incita à la suivre et je finis par me laisser convaincre. Avais-je tort, avais-je raison? La suite me le dira...


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[color=#ff3300]■■■[/color] VIGGO MORTENSEN (en majuscule) ✗ Caleb Ede


Dernière édition par Caleb Ede le Sam 18 Avr - 1:00, édité 24 fois
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