Laissez moi vous donner quelques détails sur ce garçon. Il est né à Alexandria de parents plutôt riche. Des gens tout à fait convenables, mais surtout particulièrement absent durant son éducation. Il a grandit entourer de domestique et est devenu rapidement un petit garçon autoritaire et capricieux. Il s'est montré agressif et des fois violent avec le personnel de maison, aussi bien que certains sont partis et d'autres ont été simplement virer. Ses parents se contentaient d'ignorer le problème et de résoudre tout les incidents à coup de gros chèques. Au lycée, il était pas particulièrement apprécier de ses camarades. Mais encore une fois l'argent se substitue à beaucoup de choses. Alors des profiteurs, courtisans et autre faux-cul, le gamin en avait le tour du ventre. Il s'amusait à choisir des victimes dans le tas pour faire de leur vie un enfer. Plusieurs débordements, encore une fois régler par papa et maman à coup de chèques. La vie est facile quand on a Papa et Maman. Mais ça fait bien chier Remi. Parce qu'au final, même s'il invente tout les jours des stratagèmes et des nouvelles tortures à faire subir à son entourage, il s'ennuie.

Alors quand les premiers signes de l'épidémie arrivent, lui, il trouve ça amusant. Quand elle frappe a sa porte, il ne panique pas. Quand il tue le zombie de son père, il se sens même plus libre que jamais. Aucune tristesse si ce n'est la feinte pour avoir l'air aussi normal que les gens terrifiés survivant de son voisinage. Son premier groupe. Premier de nombreux en cinq ans. Ils n'ont pas survécu bien longtemps. Son premier groupe était bien trop faible, constitué en majorité de gens qui devait mourir par cette sélection naturelle remise en place. Lui ? Il se démerde bien contre les marcheurs. Il est malin. Il s'adapte vite. Mais aussi, il sait très bien se servir des autres comme appât. Et oui voilà sa nouvelle philosophie de vie. Survivre à tout prix. Il rejoint au fil des ans de nombreux groupes. Mais chaque fois, même s'il n'en provoque pas la fin lui même, il y participe toujours. Vol de nourriture ou de matos pour se faire ses resserves personnelles. Et d'autres abominations égoïstes dans le genre. Alors attention à vous aujourd'hui. Si vous tombez avec lui, il va falloir être plus malin que lui.

Il y a trois ans.
Je me réveil après une nouvelle nuit sans rêves. Aujourd'hui, j'ai un mission. Je parle bien d'une mission que je me suis fixer moi même bien sur. Depuis la dernière attaque, Jason se méfie un peu trop de moi. J'ai peur qu'il ne monte un peu trop les autres contre moi. Il faut dire qu'il m'a presque vu donner Sarah en pâture à la horde. Une gamine de douze ans. De quoi il se plaint ? Elle était plus dangereuse pour nous qu'autre chose. Avec ses peurs et ses crises de panique. Ridicule qu'elle ai survie autant de temps. La perte de Jason ce sera autre chose. C'est quand même le chasseur de groupe. Ils sont chiants les gens à avoir une moralité respectable. Bref, je me lève et vais voir Maria, notre chef. Elle a du mérite à traîner autant de boulets. Je me débrouille pour être attribuer à la mission pour chercher des provisions. Aujourd'hui, je sais que Jason sort. Il l'a dit la veille au soir. Il aurait tellement du plus se méfier. Je prends mon plus beau sourire d'innocence et je vais le voir pour faire ma petite danse habituelle. J'aime bien ça. Sautiller partout ça donne l'impression que je suis gentil et joyeux. Et en plus les gens font moins attention aux petits rigolos. Jason me rend un sourire et nous partons tout les deux. J'ai sur moi le 9mm que j'ai piqué à Maria il y a déjà deux semaines. Après quelques heures, quand je suis certain d'être loin du camp, je met mon plan à exécution. Je le laisse prendre quelques pas d'avance et je lui tire dans la jambe. Mon sourire est moins innocent, plus carnassier, mais je danse toujours pour revenir à son niveau. Il m'insulte, me demande ce qui me prend. « Tu es tellement naïf. Les héros comme toi et Maria, ça me dégoûté. Sarah était un poids. Oui ta petit protégée est morte à cause de moi. Oui tu avais raison quand tu m'as dit que c'était ma faute. Par contre, vous auriez pas du me croire quand je vous ai monter se bateau si énorme et que je vous ai fait le coup du pauvre petit Remi qui pleure. Mais t'es plus malin que ta femme. » Sous le choc, il fini quand même par tenter de s'attaquer à moi. Je dans son autre jambe et un dernier coup dans son épaule. « On se calme le héro. Et oui qui aurait cru que je savais me servir d'un flingue hein ? Mon premier groupe m'a appris. Ils sont tous morts à cause de ça. Bref ! Qu'est-ce que je disais moi … A oui ! Maria. Elle est particulièrement conne ta femme a pas t'écouter quand tranquillement planquer dans votre tente , tu hésites à m'abandonner dans la foret et qu'elle, elle te dit que non, je suis juste un garçon pommé qui a fait une connerie. Que ce serait me condamner à mort. Mais non. C'est vous tous qu'elle a condamner. Oui, tu vas mourir ici. Je vais revenir en pleure en disant qu'on s'est fait attaquer. Pour rendre ça crédible je vais même m'entailler le bras avant de revenir au camp. » Un cri gutturale se fait entendre. Trois marcheurs nous arrivent dessus attirer par le bruit. « Nos invités sont là. » Je commence à partir. Il hurle, me suplit, m'insulte, me promet qu'il dira rien à personnes, me menace si je fait du mal à sa femme. Et enfin, il termine par juste hurler de douleur. Doux sons à mes oreilles.

Deux semaines plus tard, le groupe sera mort. Tous sauf Remi. Trop peu de nourriture avec une leader en déprime, ils ont multipliés les erreurs et Remi en profite pour se mettre de coté un maximum de ressources. Il semble être celui sur qui on peut compter pour traverser cette crise au début. Puis quand arrive enfin l'attaque, il s'assure que chaque personnes de ce groupe bien trop faible, rejoigne l'autre côté de la barrière.