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Red blood sticks like glue ~ Tim

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MessageSujet: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyMar 14 Avr - 22:32



Tim ∞ Clara
True love is cruel love
C ela faisait un mois que voyageais en solitaire et ça commençait sérieusement à me peser. Je commençais à avoir envie de voir du monde sinon j’allais bientôt commencer à taper la discussion avec Misery, ma moto. J’étais même prête à me lancer dans un débat philosophique avec mon ex. Il était mignon mais franchement pas très intéressant. Il allait sérieusement falloir que j’arrête de me mettre un couple avec un homme juste parce que son métier pouvait m’apporter quelque chose et qu’il avait une belle gueule… D’ailleurs, je songeais sérieusement qu’il allait falloir que j’arrête de me mettre en couple tout court. Certes les hommes me tenaient chaud la nuit mais depuis la trahison de Tim il était tout bonnement hors de question que je laisse quiconque s’approcher de mon cœur, je ne faisais plus confiance. Cela expliquait sûrement le fait que je ne restais jamais assez longtemps sur un camp pour m’attacher à quelqu’un… Ça et le fait que je comptais bien me venger de ce connard.

La nuit commençait à arriver lorsque je tombais sur une petite ville visiblement abandonnée. Je poussais un soupir en entrant dans la ville, j’allais pouvoir dormir dans une maison ce soir, avoir un vrai sommeil réparateur. Dans la forêt j’étais obligée de ne dormir que d’un œil, guettant une possible attaque de rodeurs ou de bêtes sauvages. Dans une maison je pouvais au moins me barricader pour dormir, il faudrait peut être que je fasse tue quelques rodeurs avant, mais c’était franchement une routine pour moi maintenant. Quelle ironie pour quelqu’un qui avait toujours refusée la voie toute tracée de tueuse qui s’offrait à moi. Si j’avais sûr ce que l’avenir nous réservait, honnêtement j’aurais mis plus de cœur lors des leçons que me donnait mon père…

Je m’arrêtais dans un quartier d’apparence paisible. Regardant les maisons en me demandant laquelle je visitais en premier, j’hésitais à choisir en faisant plouf plouf. Je fantasmais sur le fait sur l’idée de trouver un logement avec électricité en état de marche et des frites dans le congélateur. J’avais bien conscience que n’était qu’un rêve comment pourrait-il y avoir de l’électricité alors qu’il n’y avait visiblement plus personne pour s’occuper du réseau électrique ici. Mais cela faisait plus de cinq ans que je n’en avais pas mangé et je commençais a en avoir ras le bol des aliments en conserves ou bocaux que j’avais mangé tout ce dernier mois. C’était la seule chose que j’avais pu trouver qui n’avait pas périmé… Rien que la pensée de bonnes frites bien grasse me faisait saliver. Même dans les camps où l’on cultivait les patates on n’avait pas temps à perdre à produire de l’huile… Difficile d’être gros dans un monde comme le notre. Bref, je rêvassais et avait à peine eue le temps de retirer mon casque lorsqu’une bande de rodeurs débarqua, surement attirés par le bruit de ma moto…

Je poussais un soupir en ouvrant mon blouson de moto et déposant mon sac à dos sur Misery pour avoir plus de liberté. À cause du casque je n’avais pas pu attacher mes cheveux en chignon et n’avait pas accès à mes couteaux qui se trouvaient habituellement dedans. J’attrapais deux couteaux de lancés dans mon holster d’épaules et les lançaient sur les deux zombies les plus proches. J’avais eu le temps de perfectionner ma technique avec le temps et cela me permit de leur trancher la tête. Je n’arrivais pas à faire un lancer aussi net que mon père qui les décapitait à coup mais même avec la tête à moitié détachée les rodeurs n’était plus capable de vous attacher. J’étais aussi aidée par le fait que leurs nerfs ne devaient plus être en très bon état, ils se décomposaient plus ou moins comme le reste de leur corps. J’aurais beaucoup plus de mal à faire la même chose sur des humains… L’inconvénient du lancer de couteau était qu’une fois que je les avais envoyés je devais aller les rechercher pour les récupérer. Hors de nouveaux zombies étaient au niveau de ceux que je venais de descendre… Je récupérais mes katanas qui étaient dans mon dos et me lançait dans la mêlée. Heureusement que ma tenue de moto – entièrement en cuir – allait me protéger de la plupart des morsures…
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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptySam 18 Avr - 0:40

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Clara ∞ Timothy


Mission numéro une du jour: trouver un endroit plus sur pour Rebecca et lui même. Si en plus, cet nouvel endroit pouvait avoir de la nourriture et un stock d’eau potable en bouteilles, ce serait le paradis. Mais ça, de leurs jours, c’était dur à trouver. L’endroit sur aussi, c’était rare. Avec tous les rôdeurs qu’ils pouvaient rencontrer, qui colonisaient peu à peu les territoires tranquilles, être un simple humain était une épreuve.
D’ailleurs, mission numéro deux du jour: rester en vie. C’était la mission de tous les jours, même, tenter de survivre. Et ce n’était pas chose facile, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Il y a cinq ans oui, survivre était quelque-chose de naturel, de facile. Il suffisait juste de s’alimenter et de boire régulièrement, de regarder des deux côtés de la route avant de traverser et de ne pas traîner tard le soir dans des coins de la ville qui craignent pour ne pas rencontrer des gens un peu louches. Mais c’était tout. Tout le reste du temps qui restait, le temps libre disons, ce n’était que pour notre plaisir personnel. Travailler, étudier, faire du sport, tout ça ce n’était que pour le plaisir, au final, qu’importe ce que les gens pouvaient dire à l’époque. Mais maintenant, cinq ans plus tard, où était passé le plaisir ?

Cela faisait maintenant deux jours que Timothy était parti du campement, enfin si on peut appeler ça un *campement. C’était une espèce de tente, déchirée et trop usée par le temps, que Becca et lui avaient trouvé au tout début de leur cavale, dans une maison abandonnée. Depuis, ils s’en servaient comme maison. L’avantage d’une toile de tente, c’est que c’est super facile à installer et à remballer, donc super pratique dans leurs conditions de vie. Dès que des rôdeurs venaient trop près d’eux, ils remballaient, partaient pour un nouvel endroit de vie. Et c’était comme ça depuis cinq ans maintenant.
Mais si Tim était parti autant de temps sans rentrer au campement, c’était que c’était devenu trop dangereux pour Rebecca de l’accompagner dans toutes leurs péripéties désormais. Plus dangereux que de rester sur place, en tous cas. Et qu’ils avaient vraiment besoin de nourriture et d’eau. Quelques jours plus tôt, elle avait annoncé une “super bonne nouvelle” à Tim. En effet, la jeune femme était enceinte. Bonne nouvelle pour Tim ? Dans n’importe quel autre contexte, il aurait adoré savoir que sa petite amie serait enceinte. Dans son ancienne vie, ça aurait été le paradis. Le petit serait né de deux parents médecins, où il n’aurait rien eut à craindre de la vie, un toit plus que convenable sur la tête et une longue vie devant lui. Mais dans le contexte hostile dans lequel les deux jeunes gens vivaient maintenant, quelle personne serait-il s’il voulait que son enfant naisse ici ? Pour lui faire subir des horreurs que personne ne devrait jamais connaître ? Non, il n’arrivait pas à se dire que ça allait arriver, que son enfant allait naître et grandir dans ce chaos qu’étaient devenus les États-Unis…

Secouant la tête pour chasser ses pensées sombres, Timothy continua d’avancer à grandes enjambées à travers cette forêt qui n’en finissait jamais. Il maintenait le même cap depuis qu’il y avait pénétré, espérant au final trouver au moins une maison abandonnée au bout du chemin. Mais depuis qu’il était parti c’était le même décor. Des arbres, des arbres et encore des arbres, accompagnés de bruits d’animaux sauvages très étranges. Parfois, le bruit des rôdeurs, à vous glacer le sang. Heureusement, Tim se déplaçait à pieds, et était quelqu’un de discret, si bien qu’il ne se faisait que très rarement repérer lorsqu’il bougeait à travers cette jungle épaisse.
Cependant, au bout d’encore quelques heures et alors que le soleil avait entamé sa longue descente vers l’horizon, le jeune homme sortit enfin de cet enfer vert. Ce qui semblait être un petit village se dessinait au bout de cette rue de goudron périmé. Il se dit qu’enfin, il allait peut-être au moins trouver un endroit plus paisible que la forêt pour passer la nuit, et qui sait peut-être qu’il y aurait quelque-chose à manger et surtout à boire de potable dans une de ces maisons. Continuant à marcher, il arriva assez rapidement aux bords des premières maisons. Elles devaient autrefois appartenir à un quartier résidentiel paisible, ou les enfants pouvaient courir dans l’herbe, pieds nus, pendant que les parents préparaient le barbecue entre voisins. Ça devait être un de ces quartiers dans lesquels Timothy aurait sûrement fini par vivre.
Enfin, disons qu’il l’aurait choisi sans les bruits de rôdeurs, en revanche.

De là où il se tenait, il ne pouvait pas les voir, mais en revanche, il les entendait arriver. Et ce n’était pas tout, un autre bruit sourd commençait à devenir de plus en plus présent. Il se doutait que c’était cet autre bruit là qui les avait attirés par ici, surtout que la nuit n’était pas bien loin d’arriver. Préférant couper par les jardins que de rester sur la grande route à découvert, Timothy avançait en direction de cet amas de bruits qui commençait à se former. Arriver à une distance qu’il suffisait largement suffisante pour pouvoir prendre la fuite si besoin, il se mit au niveau d’un porche d’une des maisons, de façon à pouvoir se mettre à l'abri des regard si besoin était.
D’ici, il pouvait voir qu’une jeune femme se tenait aux côtés d’une moto, le fameux engin à bruit que Tim pouvait entendre jusque maintenant. Elle semblait se mettre en place pour combattre les rôdeurs, et il se dit que ce serait plutôt plaisant à regarder. Surtout que depuis qu’ils étaient partis pour sauver leurs peaux, Becca et lui, ils n’avaient pas vu ni croisé d’autres humains. Croiser une nouvelle tête serait peut-être chose plaisante.
Vu qu’il voyait que les rôdeurs n’en avaient après que cette jeune femme et qu’ils ne l’avaient même pas repéré lui, il se permit de se rapprocher un peu, toujours en passant de maison en maison, du lieu du futur bain de sang. Il devait dire qu’elle se débrouillait pas mal, elle devait avoir l’habitude de se retrouver dans ce genre de situation. Il continuait lentement à s’approcher, tout en observant la jeune femme. Étrangement, plus il se rapprochait de la scène de crime, plus la silhouette devenait familière. Même, cette façon de se déplacer ne lui était pas tout à fait étrangère non plus.

Se mettant sous le porche d’une des maisons les plus proches du lieux, Timothy déglutit difficilement. Non, il devait rêver, ce n’était pas possible. Il devait encore délirer, manquer d’eau ou de nourriture ou des deux, manquer forcément d’énergie et son cerveau devait le faire halluciner. Ce n’était pas possible que ce soit elle. Quelles étaient les chances qu’il la recroise depuis la fois où elle était partie, l’abandonnant littéralement, alors qu’il lui avait juste demandé si elle voulait emménager avec lui ? Ce n’était pas la demande du siècle non plus, mais Clara semblait avoir complètement paniqué quand Tim lui avait posé cette question. Si bien que oui, elle était tout simplement partie. C’était pour ça aujourd’hui que le jeune homme avait passé les cinq dernières années avec Rebecca, et non avec Clara. Parce-qu’elle était partie, ce jour là. Elle avait simplement plié bagages.
En réalité, la revoir ici faisait chaud au coeur de Timothy. Il était content de voir qu’elle était toujours en vie, qu’elle avait survécu à toutes ces années de galère qu’ils avaient tous pu vivre. Surtout, elle avait survécu à l’infection, cette belle merde qui provoquait la mort de dizaines de personnes qu’on pouvait connaître, aimer, chérir.
Quoi que, si elle ne finissait pas par tuer ce rôdeur qui arrivait derrière elle, elle n’allait pas rester de ce monde encore bien longtemps. Si elle ne finissait pas par se retourner pour pouvoir lui trancher la gorge… Et merde, se dit Timothy. Sortant son flingue de sa ceinture, il pointa en direction du rôdeur en question. Le doigt sur la gâchette, il essayait de se concentrer sans trop prendre son temps non plus. Une balle, c’était cher payé, mais il ne voulait quand même pas voir Clara mourir, ou pire, sous ses yeux. Et surtout, le bruit du coup allait attirer les rôdeurs dans sa direction aussi. Mais il aurait la possibilité, une fois que Clara serait sortie de la galère, de battre en retrait dans la maison derrière lui. Expirant une dernière fois, se concentrant pour ne pas viser Clara, il appuya sur la gâchette. La balle, sifflant à travers les airs, alla directement se loger dans le crâne du rôdeur. Un coup parfait, ne put s’empêcher de se dire Timothy.
Rangeant rapidement son flingue, regardant de nouveau en direction de Clara, il attendait de voir un nouveau signe de vie de sa part. Lorsqu’elle releva le regard vers lui, il siffla entre ses doigts, lui faisant ensuite signe de le rejoindre où ils se tenaient. Quitte à ce qu’il fut à deux doigts de lui planter une balle dans la tête à elle aussi, s’il avait raté le rôdeur, autant qu’ils se passent le bonjour une dernière fois, avant de repartir surement chacun de son côté…

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptySam 18 Avr - 19:39



Tim ∞ Clara
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Je venais de décapiter un rodeur de plus – le sol était maintenant recouvert d’un espèce de liquide noirâtre dégoutant et de têtes, spectacle affreux mais qui pourtant me réchauffait le cœur – et je comptais bien abattre le rôdeur qui se trouvait dans mon dos lorsqu’une balle siffla et l’atteignit. L’homme qui venait d’abattre le zombie siffla pour me dire de venir vers lui. J’allais le faire mais je devais d’abord récupérer mes couteaux de lancer, hors de question de ne pas pouvoir récupérer mes armes au plus vite, qui savait si je pourrais le reprendre plus tard. « Merci mais je m’en sortais très bien toute seule. Pas besoin de révéler votre position. » Dis-je sans vraiment regarder dans la direction de l’homme, j’étais bien trop concentrée sur mes cibles.

La petite armée – heureusement pas si nombreuse – se scinda en deux, certainement attirée par le bruit de l’arme. Je me rapprochais de mes premières victimes, en faisant une de plus lorsqu’un un rodeur m’attrapa le bras, il comptait visiblement s’en faire un casse croute. La vache ce que ça avait comme force ces choses là, mon bras me fit instantanément souffrir. « Oulà mon grand, on regarde on touche pas. » J’étais comme ça, quand j’avais peur il fallait que je blague. Comme si raconter des trucs stupides allait me sauver la mise, mais bon, c’était comme ça que je gérais mon stress alors il fallait bien faire avec. Heureusement, grâce à l’éducation que m’avait donnée mon père, je restais rarement longtemps dans le rôle de demoiselle en détresse. Une prise me permis de l’envoyer au sol ou je l’y maintenait en appuyais mon pied sur sa gorge. J’appuyais doucement sur le petit bouton à côté de mon talon qui permettait d’y faire sortir la lame cachée à l’intérieur et donnait un coup de pied sec, lui tranchant la gorge. Je tapais ensuite du pied sur le sol pour la faire rentrer à nouveau dans la chaussure. Je la nettoierais quand j’aurais le temps. Je n’aimais pas vraiment laisser le sang des zombies trainer sur mes armes. C’était vraiment dégoutant…

Mon bras me faisait vraiment mal, j’espérais que j’allais m’en sortir avec simplement un bon gros bleu mais j’en doutais. Je le frottais espérant faire passer la douleur avant de réaliser que ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça. Sauver sa vie d’abord, compter les blessures après. Je me dépêchais de récupérer mes armes avant de courir vers l’homme. À deux ce serait plus facile de s’en sortir…

Je pilais à quelque pas de l’homme en le reconnaissant. Bordel, après tant d’années à imaginer ce que je ferais si je le trouvais enfin je n’étais plus très sûre de ce que j’avais envie. Je m’en voulais d’avoir ressentit une pointe de soulagement en voyant qu’il était encore de ce monde et pas sous forme d’un rodeur. J’essayais de me convaincre que c’était parce que ça me laissait la possibilité de le tuer moi même, sans grand succès. Visiblement mon créneau une vie c’est sacré marchait même pour les traitres. « Ouais, bah fallait vraiment pas gaspiller une balle pour moi. Surtout après tout le mal que tu t’es donné pour que je disparaisse du paysage. » Je fis demi-tour. Entre Tim et les rôdeurs, je préférais encore les rôdeurs. Au moins j’avais moins mauvaise conscience en les décapitant…
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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyMer 29 Avr - 1:52

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Clara ∞ Timothy


« Merci mais je m’en sortais très bien toute seule. Pas besoin de révéler votre position. »

Toujours autant aimable et de bonne humeur, aucun doute là dessus, c'était bien Clara qui se tenait à quelques mètres de lui. Ca lui rappelait la première fois qu'il s'était vu, le jour de leur rencontre. Ca avait été directement la petite gue-guerre entre eux, à chercher l'autre, le provoquer. On voit aussi comment ça avait fini... Plutôt bien au début, catastrophique en revanche à la fin.
C'est à ce moment là qu'un des rôdeurs vint d'accrocher à son bras. Pendant quelques secondes, qui lui parurent interminables, Tim hésita à sortir son flingue une deuxième fois. Cependant, il ne réfléchit pas assez vite et la demoiselle s'en débarrassa seule. Elle semblait s'être endurcie énormément, au niveau combat. Tim en savait quelque-chose, il s'était déjà battu – c'était gentillet à l'époque, maintenant ils devaient tous tuer plus que combattre – contre elle, un fois. Il était content de pouvoir voir ça, cela voulait dire qu'elle était réellement apte à survivre seule. D'ailleurs, pendant un instant, il se demanda ce qu'elle avait pu devenir pendant les cinq ans qui les avaient séparés. Etait-elle restée seule tout ce temps, ou avait-elle trouvé un compagnon de route ? Avait-elle quelqu'un dans sa vie, comme Tim pouvait avoir ?

Il quitta ses pensées lorsque la jeune femme commença à se diriger vers lui. A vrai dire, il se sentait nerveux. Pourquoi ? Car la dernier fois qu'ils s'étaient parlés, réellement, il lui avait demandé d'emménager avec lui. Et ensuite, elle était partie, sans donner de nouvelles. Oui, comme ça. Alors vous comprenez qu'il soit un peu nerveux quand au fait qu'elle allait, dans quelques mètres, se retrouver devant lui. Et si elle était déçue de le voir ? Ou si au contraire, emportée par un trop plein de joie, elle en venait à l'embrasser ? Il ne saurait commencer réagir. Il était vrai qu'il était avec Becca, mais ces derniers temps, malgré l'heureuse dernière nouvelle, ce n'était pas la joie entre eux. En même temps, passer cinq années complètes avec seulement et uniquement la même personne, ça devenait pesant, à la fin.
Alors, elle releva la tête. Et elle se stoppa dans son trajet, comme figée, à seulement quelques mètres de lui. Elle l'avait donc bien reconnu, c'était déjà une bonne chose... Ou pas.

« Ouais, bah fallait vraiment pas gaspiller une balle pour moi. Surtout après tout le mal que tu t’es donné pour que je disparaisse du paysage. »

Timothy écarquilla ses yeux, ouvrant la bouche de surprise. Alors là, il s'attendait peut-être à pas mal de réactions différentes de la part de la jeune femme, mais celle là, il ne l'avait même pas imaginé dans ses rêves les plus fous. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle fit demi-tour dans la foulée. Elle semblait donc préférer retourner en compagnie des rôdeurs que de se mettre à l'abri avec lui. Il devait avoir loupé un sacré épisode.

« Sérieux, Clara ? Tu préfères aller avec ces pourritures sur pattes que de venir avec moi à l'abri ? T'es complètement tarée ou quoi ? »

Soupirant d'exaspération, il descendit les quelques marches qu'offrait le perron de la maison qu'il avait élu comme site de protection de l'attaque des rôdeurs. Il avait pris la parole avec une voix étonnée, et en même temps un peu énervée sur les bords. Après tout, après cinq ans sans se voir, dans un monde pareil, elle devrait être au moins soulagée de le voir en vie. Mais rien, rien ne s'était laissé voir sur son visage. Il commença donc à marcher à sa suite, gagnant du terrain sur la distance qui les séparait, ayant des plus grandes jambes qu'elle.

« Et puis, vas falloir être plus précise, parce-que jusqu'à preuve du contraire, je ne t'ai jamais fait disparaître du paysage, tu t'es barrée lâchement je te rappelle ! Mais bordel, arrête de marcher, regardes moi au moins ! »

Il était arrivé maintenant à sa hauteur, et il lui attrapa le bras – à ses risques et périls – pour la forcer à lui faire face. Il avait quand même pris soin de ne pas prendre le bras auquel elle venait de se faire mal. Ca aurait été un comble pour un ex-futur-médecin de ne pas repérer ce genre de chose. Parfois, en réalité, son métier lui manquait. Il était vraiment parti pour faire de longues et belles études, mais bon, la vie smeblait avoir décidé qu'il n'aurait jamais son diplôme.

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyMer 29 Avr - 13:49



Tim ∞ Clara
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La vague de sentiments qui m’envahit lorsque je vis Tim m’agaça fortement. Je ne voulais plus rien ressentir pour lui, même pas de la haine – après tout ne dit-on pas que la haine n’est que de l’amour qui a mal tourné. Je voulais ressentir autant de chose pour lui que pour … Je sais pas moi, pour un rôdeur ? Pas un humain en tout cas, même inconnu j’aurais cherché à l’aider dans cette situation. Mais il m’avait laissé me démerder seule pendant cinq ans alors je pouvais bien lui rendre la pareille à ce connard. Mais non au lieu de ça il fallait que je me prenne des choses dans la tronche comme le fait que je n’avais pas été véritablement heureuse depuis cinq ans. Alors certes il était difficile de se sentir bien dans ce monde dégénéré, mais chaque petit plaisir devait se retrouver amplifié, décuplé… Moi j’étais juste incapable de faire confiance et de me détendre complètement depuis que j’avais été trahie par la pire des façons possibles par l’homme que j’aimais…

« Sérieux, Clara ? Tu préfères aller avec ces pourritures sur pattes que de venir avec moi à l'abri ? T'es complètement tarée ou quoi ? »
À l’abris avec lui ? J’avais cru l’être oui. J’étais même prête à accepter sa proposition et à venir vivre avec lui. Mais il s’était chargé de me rappeler qu’il n’était pas bon lui accorder sa confiance…
« Au moins avec eux je sais à quoi m’attendre. Pas de risque qu’ils me plantent un couteau dans le dos quand je ne m’y attends pas. »
J’accélérais encore ma foulée, je voulais mettre le plus d’écart possible entre lui et moi. Plus loin il se trouverait et mieux je me porterais. Tant pis pour Misery qui se trouvait non loin de lui, je la récupérais demain quand il ne sera plus dans le paysage et plus qu’un lointain souvenir que j’essaye très fortement d’oublier.

Seulement je n’avançais visiblement pas encore assez vite puisqu’il me rattrapa. C’était le problème à forcer de trainer avec des rôdeurs, vous oubliez que les autres aussi pouvait se déplacer vite. Bordel, mais pourquoi il ne me laissait pas en paix ? Il avait voulu se débarrasser de moi et maintenant que je lui simplifiais la tache ça ne lui convenait pas. Si il croyait que parce que le nombre d’humain avait été plus que fortement réduit j’allais lui pardonner il se fourrait le doigts dans l’œil jusqu’au coude. Ouais je préférais encore en être réduit à faire la conversation à Misery faute de contacts plutôt que de converser avec lui.


« Et puis, vas falloir être plus précise, parce-que jusqu'à preuve du contraire, je ne t'ai jamais fait disparaître du paysage, tu t'es barrée lâchement je te rappelle ! Mais bordel, arrête de marcher, regardes moi au moins ! »
Il m’attrapa le bras en prime, il eu au moins la décence de prendre le gauche et non le droit qui me faisait horriblement souffrir. Mais je refusais qu’il pose ses mains sur moi… Je plantais mes yeux dans les siens, mais j’étais à peu près sur qu’il n’allait pas s’attendre au regard que lui adressais. Je n’étais plus la gentille Clara Davidson qu’il avait connu. Celle qui ne faisait que du vol et bataillais gentiment, sans jamais être véritablement létale . Non j’étais la digne fille de mon père, celle qui a douze ans connaissait plus de vingt façons différentes de tuer un homme. Celle qui avait été formée pour être une machine à tuer. Je savais que mon regard devait paraître dur comme de l’acier. J’avais déjà aperçu mon père dans cet état et ce n’était pas vraiment très reluisant. Il paraissait complètement froid et inhumain. Mais si je laissais mes véritables sentiments prendre le dessus alors je serais en train de lutter contre les larmes, or je m’étais promis de ne jamais verser une seule larme pour Tim. Entre paraître inhumaine et trop sensible, je choisissais mille fois la première solution et laissait ma rage m’envahir.

Ma main se resserra sur la poignée de mon katana tandis que je prenais la parole d’une voix froide et dure. « Je me suis lâchement barrée ? C’est ce que tu te raconte pour avoir la conscience tranquille ? »  Je dégageais mon bras, reculais d’un pas et pointait mon katana sur sa poitrine, l’incitant à rester loin de moi.  « Tu veux parler, très bien, je t’accorde cinq minutes et pas une de plus quand la zone est sécurisée. Mais ne t’avise plus jamais de me toucher. JAMAIS. »  J’avais hurlée le dernier mot, espérant qu’il comprenne bien.
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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyDim 3 Mai - 4:04

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Clara ∞ Timothy


« Au moins avec eux je sais à quoi m’attendre. Pas de risque qu’ils me plantent un couteau dans le dos quand je ne m’y attends pas. »

La phrase de Clara avait sifflé, sortant de sa bouche comme des flèches d’acier. Ça avait le mérite d’être clair au moins, ce qu’elle pensait. Mérité, en revanche, Timothy se demandait réellement pourquoi elle agissait de la sorte envers lui. Car même s’ils avaient toujours eu une relation plutôt tumultueuse, ça n’avait jamais été à ce point là.
C’est à ce moment là que le jeune homme rattrapa la demoiselle et la força à se retourner. Ils n’avaient pas été aussi proches physiquement depuis des années maintenant, et Tim devait avouer que ça lui faisait quelque-chose de pouvoir être de nouveau auprès de Clara.
Cependant, lorsqu’elle se tourna vers lui, lui faisait face de toute sa hauteur, il ne s’attendait vraiment pas à ça. Oh oui, la Clara qu’il avait pu connaître s’était envolée, était portée disparue sous les décombres de la vie qu’elle avait du mener ces cinq dernières années. A la place se tenait maintenant l’ombre d’elle même. C’est d’un regard froid, d’acier qu’elle regarda Tim. Il n’avait jamais vu rien de tel. Elle aurait pu rivaliser avec le vide du regard des rôdeurs. Oui, son regard était vide de toute lueur de vie, comme si elle était morte à l’intérieur et que maintenant rien ne pouvait la déranger, c’était elle-même, le chemin qu’elle avait prévu de faire sur ce bout de terre et basta. Le reste devait tomber sur son chemin, comme des mouches. Marche ou crève, version apocalypse.

« Je me suis lâchement barrée ? C’est ce que tu te raconte pour avoir la conscience tranquille ? »

Timothy devait avouer, il était complètement perdu là. Il n’arrivait plus à suivre l’histoire. En quoi le fait qu’il raconte qu’elle s’était lâchement barrée, c’était pour se soulager la conscience ? Ce n’était que des faits, des faits simples, précis, concrets, comme le bon scientifique qu’il est aimait voir. En tous cas, c’était loin d’être des histoires qu’il aimait raconter pour se mettre en valeur, en position de victime ou quoi que ce soit.
C’est à ce moment là que la jeune femme dégagea son bras de l’emprise de Tim. Il ne força pas, la laissant faire. Elle finit par reculer d’un pas et par poser un de ces katana sur la poitrine de Tim, pour le maintenir à distance. D’accord, elle ne jouait réellement plus. Il enregistra bien le message. Lui qui pensait que leurs retrouvailles pourraient être quelque-chose de chaleureux malgré tout, voilà qu’il se retrouvait avec limite un couteau sous la gorge. Gros retournement de situation, imprévu.

« Tu veux parler, très bien, je t’accorde cinq minutes et pas une de plus quand la zone est sécurisée. Mais ne t’avise plus jamais de me toucher. JAMAIS. »

Le dernier mot de la phrase venait d’être hurlé, littéralement, par Clara. Tellement fort que les oreilles de Timothy auraient pu en siffler. Heureusement qu’ils étaient en plein air et non enfermés dans une pièce en ce moment même, au final. Levant alors les mains, comme pour montrait qu’il se rendait, il fit de lui même deux pas en arrière pour montrer à Clara qu’il avait compris le message. De toutes manières, vu sa façon d’agir, il n’avait absolument pas envie de l’approcher, car il n’avait pas envie de se faire trancher la carotide d’un coup sec. Prenant alors une voix calme, il s’adressa à la jeune femme.

« Je prends, même si au final tu veux te barrer au bout de deux minutes. Mais s’il te plaît, viens avec moi dans cette maison, car là tous les rôdeurs à cinq kilomètres à la ronde savent où on se situe, vu la puissance de ton cri. Et j’ai pas envie de servir de poulet à mettre sur le barbecue. »

Gardant toujours les mains en l’air, il fit d’abord quelques pas en marche arrière, avant de se retourner et de continuer sa route vers la maison. Un rôdeur commençait d’ailleurs à s’approcher dangereusement de lui. Tranquillement, sans se presser, Timothy sortit l’un de ces couteaux qu’ils gardaient à l’arrière de sa ceinture de pantalon, et le lança en direction du rôdeur. Il atterrit en plein dans son crâne, lancé avec assez de puissance pour pouvoir aller se planter dans ce qui restait de matière grise à ce jambon moisi. Il dut alors faire un détour pour récupérer le couteau, et partit véritablement se mettre à l’abri dans la maison par la suite. Galant comme il pouvait l’être parfois, il tint même la porte le temps que Clara entre à son tour dans la bâtisse. Fermant judicieusement la porte derrière elle, il commença à arpenter la maison, sans mot dire, jusqu’à la cuisine où il espérait trouver de l’eau potable. Et ce fut un jour de chance pour lui. Des bouteilles y avaient été stockées, non ouvertes. Il en prit une pour lui, en tendit une autre pour Clara, à bout de bras. Il avait compris, il ne devait plus l’approcher.
Ce fut ensuite le salon qu’il prit d'assaut. Les canapés étaient encore en plutôt bon état, alors Tim ne se gêna pas pour s’affaler dans celui qui se trouvait le plus proche de lui. Il venait de marcher pendant deux jours et deux nuits, après tout, il avait bien mérité un peu de repos. Fermant les yeux, il inspira une grande bouffée d’air.

« Pourquoi es-tu partie, Clara ? L’engagement te faisait tant peur que ça ? »

Il regardait maintenant le plafond, droit devant lui. Il n’avait apparemment que cinq minutes accordées par la jeune femme, alors autant qu’ils soient francs l’un envers l’autre et qu’ils ne passent pas par quatre chemins pour obtenir le plus de réponses rapidement. Et comme il avait pu constater le taux élevé d’énervement de la jeune brune, il avait repris une voix douce, la voix qu’il prenait avant à l’hôpital quand il parlait aux patients, ne voulant pas les effrayer malgré les mauvaises nouvelles qu’il allait leur annoncer.

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyDim 3 Mai - 18:04



Tim ∞ Clara
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Je voyais bien que Tim n’avait pas vraiment l’air de comprendre pourquoi je lui en voulais à ce point. Je veux bien qu’il lui arrivait parfois d’avoir du mal à me comprendre mais pourtant là ça semblait évident non ? Il ne pouvait décemment pas s’attendre à ce que je lui saute au cou après ce qu’il m’avait fait… Je me trouvais même plutôt clémente – trop ? Après tout il était encore en vie et même pas amoché, je trouvais qu’il s’en sortait drôlement bien. Au moins mon coup d’éclat, katana à la main semblait avoir porté ses fruits. Il se tenait sur ses gardes et surtout à l’écart.

« Je prends, même si au final tu veux te barrer au bout de deux minutes. Mais s’il te plaît, viens avec moi dans cette maison, car là tous les rôdeurs à cinq kilomètres à la ronde savent où on se situe, vu la puissance de ton cri. Et j’ai pas envie de servir de poulet à mettre sur le barbecue. »
Il pensait que j’étais devenue demeurée ou quoi ? Pourquoi il prenait ce ton avec moi. Si il était censé m’apaiser il avait tout faux, ça m’agaçait encore plus. Et puis franchement, j’avais parlé fort mais je n’avais pas non plus hurlé dans un porte voix, il ne fallait pas exagéré. Je me retenais très fort pour ne pas rouler des yeux. « Pas de risque de finir en barbecue, ils ne s’embêtent pas à cuire la viande… » Oui même fâchée je ne pouvais m’empêcher des conneries. Des conneries lugubres dites sur un ton tout sauf folichon, certes.

La maison vers laquelle il se dirigea n’était même pas dans mon top ten, franchement elle n’était même pas attirante. Franchement, la maison d’a côté semblait contenir bien plus de chose qui pouvaient se révéler utile, comme un garage avec une voiture contenant peut être de l’essence que je pourrais récupérer pour ma moto. Mais non, il fallait que je le suive dans la petite maison lugubre… Bon en même temps j’étais partit pour le suivre 5 minutes, alors je pouvais bien attendre et m’en choisir une autre après. Je le regardais zigouillé un zombie sans intervenir – enfin, je l’aurais surement fait s’il avait eu l’air d’avoir besoin d’aide, ce qui n’était pas du tout le cas. En même temps pour survivre pendant cinq ans dans ce monde de fou il fallait savoir se battre. Ou être avec des gens qui le faisaient pour vous, mais dans ce cas là c’était complètement idiot de sortir seul.

Bref je le suivais en trainant les pieds dans la maison. Je restais sur le pas de la porte, le regardant bougeant à droite à gauche dans les pièces. J’attrapais la bouteille d’eau qu’il me tendit – en prenant bien garde de rester loin, leçon comprise visiblement – et hochait la tête pour le remercier. Je le suivis ensuite dans le salon où je le regardais se laisser tomber mollement dans le canapé. J’eus du mal à retenir un sourire en voyant le nuage de poussière qui se souleva lorsqu’il s’assit dedans. Visiblement personne ne s’était assis dessus depuis cinq ans, pour la propreté on repassera, mais difficile d’être maniaque dans ce monde…

« Pourquoi es-tu partie, Clara ? L’engagement te faisait tant peur que ça ? »
Franchement il se fichait de moi là ? J’hésitais à partir sans dire un mot en claquant la porte derrière moi. Mais j’avais promis une discussion alors je restais là, debout prêt de l’entrée du salon. Je croisais les bras sous ma poitrine, avant de grimacer, j’avais oublié que mon bras droit me faisait mal… « Je suis en colère, pas stupide Tim. Arrête de me parler comme à une demeurée. » Dis-je en guise d’introduction. « D’ailleurs arrête de croire que je suis assez conne pour ne pas savoir que c’est toi qui m’a dénoncé aux flics, tu étais le seul à connaître l’emplacement de ma planque… » Même mon père ne la connaissait pas… Mon père qui avait d’ailleurs été plus que furieux en apprenant que j’avais été arrêtée, plus que moi même… Être arrêtée signifiait être fichée, rentrer dans le système. Alors certes les policiers ne connaissaient que le nom de ma mère et en aucun cas ne savaient qui était mon père. Mais ça voulait dire que mon ADN se trouvait maintenant dans leur base et qu’à la moindre erreur de mon père on pourrait faire le rapprochement entre nous deux. Ce n’était pas la police que mon père redoutait mais certains de ses rivaux qui risquaient de vouloir se venger de certains contrats qui leur étaient passé à côté à cause de mon paternel… Oh oui, mon père avait été très remonté contre Tim, au point que sa liste se trouvait tout en haut de la liste de ses cibles, si il était encore en vie aujourd’hui c’était uniquement grâce à l’épidémie…

« Tu imagine ce que ça fait d’être en prison quand les rôdeurs attaquent ? Quasiment personne n’en a réchappé. » Aujourd’hui encore j’en faisait des cauchemars et pourtant j’en avais vu des horreurs depuis…
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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyJeu 7 Mai - 3:24

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Clara ∞ Timothy


Le jeune homme restait immobile, ne disant rien, attendant que la jeune femme reprenne la parole. Sachant qu’elle allait forcément s’énerver, car de toutes façons depuis qu’ils s’étaient revus approximativement dix minutes plus tôt, elle ne faisait qu’être énervée, c’était fou. Il entendit la jeune femme bouger légèrement, n’ayant toujours pas de renseignements visuels, ne voulant pas bouger et regarder une fois de plus ce regard meurtrier qui l’habitait. Celui qu’elle avait tant tenté de ne pas avoir, il ne pouvait s’empêcher de penser.

« Je suis en colère, pas stupide Tim. Arrête de me parler comme à une demeurée. D’ailleurs arrête de croire que je suis assez conne pour ne pas savoir que c’est toi qui m’a dénoncé aux flics, tu étais le seul à connaître l’emplacement de ma planque… »

Timothy soupira. Elle n’était pas possible, toujours en train de jouer la comédie. Depuis qu’il l’avait connu grace à son “job”, il savait qu’elle était très bonne comédienne, la meilleure qu’il ait pu rencontrer d’ailleurs il lui semblait. Cependant, il ne comprenait pas pourquoi elle s’obligeait à la jouer avec lui, une nouvelle fois. Surtout après tout ce qu’ils avaient vécu ensemble, tout ce temps. Il la connaissait, elle le savait, elle pouvait se confier à lui et être naturelle. Alors pourquoi est-ce qu’elle ne le faisait pas maintenant ? Hein ? Encore histoire de sa foutre de lui ou quelque-chose comme ça. Se relevant sur ses coudes, pour pouvoir avoir maintenant un contact visuel avec elle et voir comment était sa tête et savoir à quel point elle mentait.

« Je te parle pas comme à une demeurée, j’essaie de tâter le terrain pour savoir à quel moment tu vas exploser et me trancher la gorge, nuance. Vu que tu es pire qu’une bombe sur le point d’exploser depuis que tu m’as vu sur le porche tout à l’heure. Et puis, arrête toi de te foutre de moi, ça fait cinq ans qu’on s’est pas vu, les flics existent même plus, alors je peux pas être responsable de… Je sais pas trop de quoi tu me parles là. »

Soupirant de nouveau, cette fois ci d’une façon un peu plus énervée, il se leva finalement du canapé. Il avait qu’il bouge, qu’il marche, sinon il allait péter un câble. Enfin, façon de parler parce-qu’il était quand même un homme patient et qu’il lui en fallait un peu plus que ça pour vraiment le faire sortir de ses gonds. Il se dirigea vers la fenêtre du salon, qui était en face du canapé. Levant discrètement une latte de store, il put voir que des rôdeurs traînaient autour de la maison, mais ils n’étaient pas du tout bien partis pour trouver la porte d’entrée, ce qui était un bon point pour les deux jeunes gens à l’intérieur de la maison. C’est à ce moment là que Clara reprit la parole, alors qu’un rôdeur passa sous la fenêtre au même moment, ce qui fit légèrement sursauter Tim. Il essaya cependant de le cacher, même si ce n’était pas grand chose, il voulait surtout pas que Clara se foute de lui et le croit trouillard et faible, choses qu’il n’était absolument pas.

« Tu imagine ce que ça fait d’être en prison quand les rôdeurs attaquent ? Quasiment personne n’en a réchappé. »

Timothy eut alors un petit rire nerveux pendant quelques secondes. Ce fut pas très long, mais ça en disait long sur son état de conscience en ce moment même. On pouvait très clairement entendre que quelque-chose le chauffait, l’énervait, mais comme les voitures Diesel, ça ne partait pas très rapidement. Car il venait de se rendre compte que plus le temps avançait, plus les mensonges de Clara allaient de mal en pis. Elle pensait réellement qu’il allait croire quelque-chose d’aussi gros ? Elle, aller en prison ?

« Vas-y, continue de te foutre de moi. Je te connais Clara, t’es beaucoup trop maligne pour te faire prendre et passer ne serait-ce qu’une heure en prison. Je pensais qu’on était là pour s’expliquer, pas pour que tu me fasses un de tes numéros de cirque de voleuse. Je n’ai rien à voler sur moi de toutes façons, tu peux fouiller. »

Il se retourna vers elle, finalement. Il abordait maintenant lui aussi un regard froid, énervé. Il alla même jusqu’à lever les mains en l’air pour pousser Clara à le fouiller. Il n’aimait pas qu’on se foute de lui, et il pensait sérieusement que c’était ce que Clara était en train de faire. Sinon, il ne chercherait jamais à avoir autant raison, comme il aime bien avoir, s’il avait su ne serait-ce qu’une seule seconde qu’elle était en train de dire la vérité. Il n’aurait pas abordé ce comportement là.

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyJeu 7 Mai - 19:36



Tim ∞ Clara
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Depuis que j’avais revu Tim on pouvait me qualifier de tout sauf de bonne humeur mais visiblement  il avait décidé que c’était encore trop puisque de toute évidence il cherchait à me faire exploser. Ce mec jouait avec le feu…

« Je te parle pas comme à une demeurée, j’essaie de tâter le terrain pour savoir à quel moment tu vas exploser et me trancher la gorge, nuance. Vu que tu es pire qu’une bombe sur le point d’exploser depuis que tu m’as vu sur le porche tout à l’heure. Et puis, arrête toi de te foutre de moi, ça fait cinq ans qu’on s’est pas vu, les flics existent même plus, alors je peux pas être responsable de… Je sais pas trop de quoi tu me parles là. »

Il se foutait de moi là ? Évidemment que j’étais une bombe sur le point d’exploser avec ce qu’il avait le culot de m’avoir fait. Et il avait d’ailleurs bien de la chance d’être encore en vie, mais si il continuait ce petit jeu là ça n’allait sûrement être le cas pendant bien longtemps. Et à choisir, je ne tranche pas la gorge, je décapite. Comme ça aucune chance qu’il se relève en rôdeur pour me bouffer après. Bref son cirque m’agaçait. Comme si il ne voyait pas de quoi je parlais… Il avait balancé combien de fois ses ex-petites amies aux flics pour ne pas se souvenir de ce qu’il m’avait fait ?

Je voyais bien qu’il s’énervait aussi de son côté. Mais franchement qu’est-ce que j’y pouvais, ce n’était pas de ma faute si il ne supportait pas d’être confronté à la vérité. Son petit gloussement débile me donna envie de lui faire avaler ses dents. Je serrais et desserrais mes poings sous ma poitrine essayant de faire passer la moutarde qui continuait à me monter au nez…

« Vas-y, continue de te foutre de moi. Je te connais Clara, t’es beaucoup trop maligne pour te faire prendre et passer ne serait-ce qu’une heure en prison. Je pensais qu’on était là pour s’expliquer, pas pour que tu me fasses un de tes numéros de cirque de voleuse. Je n’ai rien à voler sur moi de toutes façons, tu peux fouiller. »

Je poussais un long soupir. Évidemment que j’étais trop maligne pour me faire choper sauf si on connard me dénonçait. Et je n’avais pas passé une heure en prison, j’en avais passer douze, le temps de trouver de quoi forcer ma serrure et un bon timing pour fuir… Lorsque je repris la parole ma voix était encore plus glaciale qu’avant. « Tu sais quoi Tim, tu me dégoute. Le monde est en train de partir complètement en couille et tu n’es même pas capable d’être honnête ? Je savais déjà que tu étais un connard abject mais à ce point… Alors si ça ne te dérange pas je vais aller voir dans la salle de bain si ils ont des anti douleurs et je me casse. On a fait cinq ans sans se voir, je pense qu’on peut repartir facilement sur la même durée hein ? Ciao. » Dis-je en me dirigeant vers l’étage. J’étais à peu près sûre d’avoir vu une fenêtre de salle de bain en haut.

Je la trouvais enfin, fermait la porte à clef et me laissait tomber par terre. Je n’en revenais pas du culot de ce connard. « Tu peux me fouiller. » Comme si je pouvais vouloir quelque chose de lui… J’aurais du lui prendre son flingue pour le laisser de démerder tout seul avec ses petits poings. J’essuyais rageusement les larmes qui avaient commencées à couler sur mes joues avant de me relever. Je trouvais dans l’armoire à pharmacie ce que je cherchais et me hâtais d’avaler un cachet. Je mettais le flacon dans la poche de ma veste en cuir, ça allait pouvoir servir pour plus tard…

J’hésitais l’espace d’un instant à déverrouiller la porte de la salle de bain pour que Tim puisse y entrer facilement si jamais décidait d’y passer mais je décidais finalement de ne rien faire pour lui simplifier la vie. J’ouvrais la fenêtre, il fallait que je quitte cet endroit au plus vite. Plus je serais loin de Tim et mieux je me sentirais… J’allais lui en donner du numéro de cirque moi…

Je me hissais sur le rebord de fenêtre avant de me servir de la gouttière pour grimper sur le toit. Mon bras me fit mal pendant ma montée mais je l’ignorais carrément. De toute façon pour me casser je n’avais que deux solutions, passer devant Tim et les rodeurs – et je n’étais pas sûre quant à celui que j’avais le moins envie de voir en ce moment – soit je passais par les toits alors… C’était quelque chose que j’avais appris avec mon père et qui m’avait pas mal servit pour voler des gens. Prenant mon élan je m’élançais vers le toit de la maison précédente avant de recommencer encore une fois. Cela me permit d’atterrir devant celle qui avait Misery garée devant. Je forçais une fenêtre avant de rentrer dedans…

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyMar 26 Mai - 19:38

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« Tu sais quoi Tim, tu me dégoute. Le monde est en train de partir complètement en couille et tu n’es même pas capable d’être honnête ? Je savais déjà que tu étais un connard abject mais à ce point… Alors si ça ne te dérange pas je vais aller voir dans la salle de bain si ils ont des anti douleurs et je me casse. On a fait cinq ans sans se voir, je pense qu’on peut repartir facilement sur la même durée hein ? Ciao.
- J’suis honnête moi, c’est pas moi le soucis là j’te ferai dire ! Donc encore une fois, mademoiselle Davidson, tu te barres au moment de la confrontation quoi !  C’est pas possible, t’es une putain de trouillarde en fait ! Ça te ferait quoi de rester pour une fois, hein ?! »

Cette fois ci, la voix de Timothy avait réellement augmenté d’un cran. On pouvait très nettement voir qu’il était énervé, et il n’essayait plus de le cacher. Clara se foutait de plus en plus de lui, et il acceptait pas réellement qu’on le fasse. Elle avait d’ailleurs déjà tourné les talons et monté l'escalier en direction de la salle de bain. Pestant, Timothy commença à la suivre. Peut-être qu’il passerait effectivement les cinq prochaines années sans se voir, et ça déplaisait de moins en moins à Tim. Mais au moins qu’ils mettent au clair cette histoire, et il voulait surtout savoir pourquoi elle lui mentait de la sorte. Vouloir avoir raison et vouloir toujours tout savoir, voilà qu’étaient les deux pires défauts de Timothy, et il comptait bien les mettre en application en ce moment même. Montant trois par trois les escaliers à son tour, il arriva devant la porte de la salle de bain juste au moment où Clara la refermait à double tour. Grognant, il se posta devant cette dernière avant de venir frapper du poigs sur le dos de la porte.

« Clara, ouvre cette putain de porte. Tu me dois des explications, tu vas pas te barrer comme ça j’te promets. Dégage de derrière la porte, parce-que si tu l’ouvres pas je la défonce. Tu dis que j’suis qu’un connard ? J’vais t’en donner des raisons de le penser ! OUVRE MOI BORDEL ! »

Les rôdeurs des dix kilomètres à la ronde devait avoir entendu les derniers mots de Tim, tellement il avait hurlé fort. Et en plus, aucune réponse de la part de la jeune femme après quelques secondes de silence et d’attente de son côté. Bien. Sanguin comme il l’était, la porte n’allait pas rester sagement dans ses gonds longtemps. Il prit quelques pas de recul pour pouvoir heurter la porte comme il le fallait et avec la force nécessaire. Il courut en direction de la porte, l’épaule en avant. Un bruit sourd résonna lourdement lorsqu’il entra en collision avec la porte, mais elle ne tomba pas directement. Il recula alors pour renouveler l’opération. Cette fois ci, lorsque son épaule vint heurter la porte, elle céda sous le poids et la force du jeune homme. C’est là qu’il se remerciait d’avoir toujours fait du sport, ce qui lui permis de faire tomber la porte rapidement sans se faire trop de mal.
Cependant, la pièce était vide lorsqu’il entra. Clara n’était plus là, et la fenêtre était ouverte. Jurant de nouveau, il se précipita pour voir si elle avait été désespérée d’être confrontée à la réalité au point de se défenestrer. Mais il n’y avait aucun corps en bas, si ce n’est ceux de ces maudits rôdeurs plus morts que vivants. Jetant de nouveau un coup d’oeil dans la salle de bain, il ne vit qu’il n’y avait alors aucune autre issue que la porte et la fenêtre. Et il était de l’autre côté de la porte tout le temps où Clara avait été dans la salle de bain, et elle y avait été il l’avait vu rentrer. Il se doutait qu’elle n’avait pas pu apprendre à voler depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu. D’accord, le monde dans lequel ils habitaient avait tourné fou, mais pas au point de donner la capacité à un humain de voler. Ce qui nous laissait…

Le toit. C’était la dernière et seule option probable de la situation. Cependant, avec son bras à moitié blessé, Clara avait du faire fort pour réussir à se hisser jusque là-haut. Ressortant la tête par la fenêtre, il regarda en direction du toit de la maison dans laquelle il se tenait. Rien, pas une ombre, que dalle. Bordel, où elle était passée ? Il tourna alors la tête vers la maison d’à côté, dans la direction d’où ils s’étaient revus sur le “champ de bataille” tout à l’heure. Et c’est là qu’il l’aperçut. Elle était passée d’une maison à une autre par les toits et était maintenant entrer dans une nouvelle par la fenêtre. Même s’il était absolument en colère contre elle, Tim ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de soulagement de savoir qu’elle n’avait pas fini quelques mètres plus bas, étalée sur le sol avec les rôdeurs. Mais ce sentiment ne fit qu’accroître la colère du jeune homme. Il ne voulait pas sentir ce genre de choses, non, il ne voulait plus surtout envers elle. Ressortant rapidement de la salle de bain il descendit l’étage de la maison. Il fallait qu’il trouve quelque chose qui lui servirait d’arme, car il ne voulait pas utiliser ses balles restantes pour sauver sa peau en courant après Clara. Il en avait déjà utilisé une pour la sauver plus tôt c’était amplement suffisant. Il fit alors le tour de la maison pour trouver la porte menant au garage - qu’il dut défoncer aussi, qui était le con qui avait eu l’idée de fermer toutes les portes de la maisons en se barrant pour sauver sa vie sérieux ? Là, il tomba sur quelques chose d’inespérée. Le genre de chose qu’il avait pu chercher pendant 5 ans, mais qu’il n’avait trouvé que complètement cramée ou avec son réservoir vidé: une voiture, une belle Jeep, le genre de bolide qui ne vous lâche pas de si tôt. Il hésita pendant quelques secondes à monter dedans, avant de se dire qu’il devrait d’abord réunir quelques outils qui lui servirait d’armes, ainsi que le maximum de vivre qu’il trouverait dans la cuisine.

Après avoir fait les allers et retours nécessaires, il alla d’abord vérifier si la voiture fonctionnait. En tous cas, les clefs étaient dessus et lorsqu’on les tournait, les voyants s’allumaient et une des aiguilles indiquait que le réservoir était plein. Timothy n’en revenait pas. La personne qui dans le temps vivait ici était vraiment cinglée. Elle avait fermé à clefs toutes les portes de sa maison mais avait laissé une aussi belle voiture avec une réservoir plein dans le garage ? Il soupira, s'asseyant sur le siège conducteur. Au bout de quelques essais, la voiture commença démarrer et à ronronner gentiment, et un petit sourire vint enfin apparaître sur le visage de Tim. Il sortit alors en laissant la porte ouverte, batte de base-ball à la main, pour venir ouvrir la porte de garage… Qui marchait en fait à l’électricité. La poisse. Il soupira de nouveau. S’il voulait sortir cet engin de cette maison, il n’y avait donc plus qu’une seule solution.
C’est à peine une minute plus tard que Timothy se retrouva à l’extérieur de la maison, après être passé littéralement à travers la porte de garage. Ça avait fait un bruit monstre, mais de toutes façons tous les rôdeurs de la région étaient déjà ameutés en dehors de la maison, avec les bruits de moteur. Il avait même pu en profiter, sans faire réellement exprès, pour écraser une petit demi douzaine des leurs en sortant du garage. Et la voiture n’avait presque pas eu mal, ça semblait vraiment être une warrior. Alors, malgré le fait qu’il soit toujours très en colère, Timothy abordait un franc sourire maintenant. Il avait trouvé un bon bolide. Il avança jusqu’à la maison où Clara était rentrée, posant sa nouvelle trouvaille à côté de la moto de la jeune femme, les rôdeurs avançant aussi vite que leurs jambes leur permettaient. Il s’avança vers la maison, cherchant comment il allait enter. Frapper à la porte ? Clara le laisserait crever dehors. Défoncer la porte d’entrée ? C’était donner un moyen plus que facile pour les rôdeurs de venir les manger pendant la nuit qui n’allait pas tarder à tomber. La solution qui aurait été la meilleure aurait été d’entrer par la fenêtre qu’avait défoncé Clara, pour limiter les dégâts. Encore fallait il monter jusqu’en haut sur le toit et la façade avant ne le permettait pas. Soupirant, il partit donc en direction de la façade arrière en petite foulée. Et c’est là que, sur le côté de la maison, il put voir un jolie support pour lierre attaché contre le mur, montant jusqu’au toit. Coup de chance ? Carrément, mais ni une ni deux, Tim ne perdit pas une seule seconde avant de grimper. Il mit une petite minute avant d’arriver sur le toit, et à peu près autant pour le traverser sans tomber et atteindre la fenêtre par laquelle Clara était entrée. Une fois à l’intérieur de la bâtisse, il devait s’avouer qu’il se sentait déjà un peu mieux. Sortant la batte de base-ball qu’il avait attaché comme il avait pu à sa ceinture, il commença à avancer dans la maison.

« Clara, chérie, t’es là ? »

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyMer 27 Mai - 21:13



Tim ∞ Clara
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Je me demandais ce que me réservais cette maison, il allait falloir que je fouille chaque pièce en vue de récupérer les choses qui pouvaient me servir, bref tout ce que je n’avais pas fait dans celle où Tim se trouvait. A croire que lorsqu’il est là j’en oubliais tout sens commun. La seule chose à laquelle j’avais été capable de penser en sa présence était toute la colère que j’avais contre lui et mon besoin de mettre le plus d’espace possible entre nous… En plus j’avais pu constater que j’avais décidément bien fait de m’orienter vers le vol plutôt que l’assassinat. Même en ayant toute la rancœur possible envers lui je n’avais pas été capable d’être la digne héritière de mon père. Impossible pour moi de le tuer, finalement ce n’était pas si mal. Même furieuse, j’avais encore mes valeurs…

Je passais de chambre en chambre fouillant les armoires. Je finis par trouver dans une des pièces un dressing rempli de vêtements à ma taille. Je fis un tri pour sortir tout ce qu’il me plaisait. Avec ça je pourrais attendre un peu avant d’avoir à laver mon linge, pour ça il fallait trouver une source d’eau claire et ce n’était pas toujours évident. A ce propos je rêvais d’une bonne douche. Me précipitant dans la salle de bain je décidais de tester une théorie, je soulevais le robinet d’eau et poussait un cri de joie en voyant que ça coulait. Super, il restait un peu d’eau dans le ballon même si il ne marchait plus, pas beaucoup certes mais je pourrais surement prendre une douche. Je fonçais dessous sans plus attendre.

Une bonne douche me fit du bien, par contre mon bras droit était complètement hors service, je n’arrivais même plus à le soulever sans que la douleur irradie dans tout mon corps… En prime les médicaments que j’avais pris m’avaient rendu complètement morte, je dormais debout. Je finis par mettre la main sur une lampe torche avec des piles qui fonctionnait encore, attrapais un livre. Dans un des placards j’attrapais des draps propre, ceux dans le lit était bourrée de poussière, enlevait les anciens et les remplaçais par des nouveaux. En sortant de la douche j’avais revêtue un petit short et un débardeur blanc, bien plus confortables pour dormir que mon pantalon en cuir… Je glissais mes armes sous mon oreiller, depuis le début de l’épidémie elles ne me quittaient plus. Je me douchais avec, je dormais avec, j’allais aux toilettes avec. Bref il était hors de questions que je sois une seule secondes sans défenses…

J’avais lu un peu aidée de ma lampe torche avant de m’assoupir sur mon livre. Ce fut une phrase qui me réveilla. « Clara, chérie, t’es là ? » Tim n’avait jamais su quand s’arrêter. Par exemple quand je n’en pouvais plus de lui, me laisser de l’espace était une bonne chose. C’était le cas par exemple maintenant… Mon bras me faisait atrocement souffrir et il m’avait foutu en rogne. Bref, j’étais tout sauf de bonne humeur. J’attrapais mes couteaux de lancer et les prenaient bien en main… Je n’allais pas lui répondre et je ne comptais même pas lui lancer mes couteaux dessus. Mais ça il ne le savait pas, je pouvais toujours lui faire croire le contraire…

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptyMer 10 Juin - 23:42

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Clara ∞ Timothy


Le silence complet régnai dans la maison depuis que Timothy y avait pénétré. Comme s’il semblait s’être trompé de maison. Pourtant, il était sûr que Clara était entrée ici, il l’avait vu, et vu le nombre de rôdeurs qui avait commencé à le suivre quand il était sorti indiquait clairement que personne d’autre à la chair fraîche ne se tenait dans les parages. Il commença à regarder dans les différentes pièces de l’étage, tombant sur une salle de bain. Une certaine chaleur qu’il n’avait pas senti depuis des années lui parvint dès qu’il poussa la porte, celle de l’eau chaude qui avait coulé. Il n’y avait plus de doutes, Clara était bien ici. Soupirant au souvenir de la dernière douche chaude qu’il avait pu prendre, il reprit sa fouille. C’est rapidement d’ailleurs qu’il finit par trouver la jeune femme les chambres de l’étage n’étant pas infinies. Sauf que c’est comment il la retrouva qui le surpris. En pyjama, confortablement installée dans un lit, les cheveux légèrement en bataille qui prouvait qu’elle devait déjà s’être assoupie lorsqu’il était arrivé - une coupe de cheveux qu’il ne connaissait que trop bien d’ailleurs, et qui lui rappelait de bons souvenirs malgré les années et les coups bas passés. Mais surtout, surtout, les couteaux en main. Fronçant les sourcils d’incompréhension, Timothy finit par s’arrêter au pied du lit de Clara, levant les mains en l’air, l’une d’entre elles tenant toujours la batte.

« Ohoh, on dirait que quelqu’un est de mauvaise humeur au réveil ? Poses ça Clara, tu pourrais te faire mal avec. »

Il ne savait pas pourquoi il osait la confronter de la sorte, même être à la limite de la défier. Non, il savait très bien que si elle était réellement énervée, elle serait capable de lui lancer un couteau dessus, il devait donc maintenant se tenir prêt à esquiver l’attaque. S’accroupissant légèrement, il posa la batte à même le sol, mais la gardant près de lui au cas où un tiers individu vienne semer le trouble. Après tout, il n’était pas exclu qu’il y ait d’autres individus survivants dans le coin qui auraient pu les entendre, ou alors qu’un rôdeur ait réussi un tour de passe-passe et soit rentré dans la maison.

« Tu sais qu’on n’avait pas fini de parler ? Et tu sais combien je n’aime pas ne pas finir une discussion. Donc tu vas baisser tes couteaux, et on va discuter tranquillement toi et moi. Que ça te plaise ou pas. De toutes façons, je suis bloqué dans cette maison pour la nuit, alors tu vas devoir me supporter sans pouvoir t’en aller, pour une fois. »

Gardant ses mains en l’air pour montrer qu’il n’avait pas l’intention de faire quoi que ce soit envers Clara, il commença à s’avancer lentement vers le lit, pour pouvoir ensuite venir s’y asseoir au bout de façon à ne pas être trop prêt de Clara. Car il ne savait réellement plus comment la jeune femme pouvait réagir. Après tant d’années à être séparés, il comprenait qu’ils avaient tous les deux fait leurs bouts de chemins, et qu’il ne la connaissait plus autant qu’il pouvait le prétendre à l’époque. Ils n’étaient pas restés longtemps ensemble, mais ils avaient tout partagé. Il avait eu une confiance aveugle en Clara, comme il n’avait pas l’habitude de le faire. Et lorsqu’il lui avait demandé d'emménager avec lui, ça avait été une grande décision non prise à la légère. Il n’était pas réellement le roi de l’engagement et de tout ce qui s’en suivait. Mais avec elle, à l’époque, tout semblait normal et facile. Maintenant, c’était comme s’il ne la connaissait même plus. Elle était devenue une étrangère aux yeux de glace. Mais elle lui en voulait, et lui aussi de son côté. Ils avaient des choses à se dire, respectivement, et dans ce nouveau monde il n’était pas facile de garder les gens autour de soi sans qu’ils se fassent tuer. Alors il fallait profiter tant qu’on pouvait. Timothy lui ne savait même pas si sa propre famille était encore en vie, et il donnerait tout l’or qu’il pourrait trouver pour pouvoir la revoir, vivante. Malgré le fait qu’il ait peu d’espoir, il pensait à elle tous les jours depuis le début de cette folle aventure. Timothy finit par relever, soupirant légèrement, le regard vers Clara. Et ne pouvant s’en empêcher, relança les hostilités.

« Pourquoi tu m’évites comme ça, hein ? »

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MessageSujet: Re: Red blood sticks like glue ~ Tim Red blood sticks like glue ~ Tim EmptySam 13 Juin - 1:03



Tim ∞ Clara
True love is cruel love
J’aurais voulu pouvoir dormir plus, je savais que prendre autant de médicaments n’était pas une brillante idée. En cas d’attaque de rôdeurs je ne serais pas au mieux de ma forme, mais la douleur dans mon bras était tellement forte que j’avais fait tout ce que je pouvais pour la faire taire. J’aimais croire que le sommeil était le meilleur des repos et qu’après une vraie nuit paisible j’allais retrouvée toutes mes forces et un bras flambant neuf. Je savais que je rêvais éveillée, mais je détestais me sentir faible, surtout que je n’avais personne sur qui compter pour veiller sur moi… Voilà pourquoi si peu de temps après m’être glissée dans les draps je m’étais assoupie. Et franchement j’aurais bien voulu pouvoir terminer ma nuit. Une vraie nuit paisible en deux mois ça ne me paraissait pas trop demandé si ? Visiblement c’était toujours trop Tim. Bon sang, il m’avait fait jeter en prison, je ne l’avais pas vu une seule fois en cinq ans et voilà que maintenant je devais le supporter deux fois dans une même journée ? Et bien si vous vouliez mon avis, il s’agissait de deux fois de trop…

« Ohoh, on dirait que quelqu’un est de mauvaise humeur au réveil ? Poses ça Clara, tu pourrais te faire mal avec. » Bien sur que j’étais de mauvaise humeur au réveil. J’avais toujours été grognon au réveil. Quand nous étions ensemble ça amusait beaucoup Tim d’ailleurs, il m’avait même offert un mug qui disait « Me parler avant que j’ai bu mon café, nuit gravement à votre santé. » Qu’est-ce que j’avais aimé cette tasse, elle avait disparue avec toutes mes affaires lorsque la police m’avait arrêtée et avait tout saisie… Pour le fait de me blesser avec mes couteaux, je m’amusais à les faire tourner entre mes doigts pour lui prouver le contraire. J’étais une fille d’assassin, le maniement des armes n’avait pas vraiment de secret pour moi même si j’avais vite choisi de ne pas avoir à les utiliser. Une fille d’assassin pacifique, ironique, non ?

« Tu sais qu’on n’avait pas fini de parler ? Et tu sais combien je n’aime pas ne pas finir une discussion. Donc tu vas baisser tes couteaux, et on va discuter tranquillement toi et moi. Que ça te plaise ou pas. » Il allait vraiment falloir qu’il finisse par comprendre quand une discussion se terminait. C’était d’ailleurs une des raisons qui faisait que nous nous disputions régulièrement. Tim avait toujours besoin d’avoir le dernier mot, il ne savait pas quand s’arrêter… « Tim, quand quelqu’un te claque la porte au nez en te disant qu’il ne veut plus te voir, ça veut dire que la conversation est fini. Garde ce conseil en tête, ça pourrait te servir pour plus tard. » Mon ton avait été clairement ironique… «  De toutes façons, je suis bloqué dans cette maison pour la nuit, alors tu vas devoir me supporter sans pouvoir t’en aller, pour une fois. » Je lui lançais un regard meurtrier. « Si tu m’emmerde trop, j’peux toujours te balancer par la fenêtre, je vois pas pourquoi je devrais te supporter. Je ne te dois plus rien. » J’étais à peu près sûre que mes yeux lançaient des éclairs mais tant pis. Il avait vraiment le don de me foutre en rogne. J’étais furieuse…

En le voyant s’asseoir sur le lit, je remontais le plus loin possible de lui jusqu'à ce que mon dos se cogne contre le mur. Je collais mes jambes contre ma poitrine… Et passais mon bras gauche autour de ma jambe, mon couteau toujours bien en main. J’évitais de bouger le droit au maximum, le laissant pendre de façon inerte, les doigts serrés contre la garde de mon couteau… « Pourquoi tu m’évites comme ça, hein ? » Demanda-t-il finalement. « Mais tu es vraiment aussi con ou tu le fais exprès ? Je t’ai dit pourquoi je t’en voulais et tu m’as traitée de menteuse plutôt que d’affronter tes putains d’actes ! » Mine de rien, cette attaque de zombies lui avait peut être sauvé la vie, sans mon père le réduisait en miettes…
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