“ Histoire ! ”
Je suis née le 10 aout 1978, me voila donc la petite dernière de deux grands frères.
Qu’est-ce que je pourrais vous dire de si spécial ? J’habitais dans un appartement avec mes parents et mes frères, d’ailleurs mes frères, qu’ils étaient agaçants, enfin j’étais la cadette, donc c’est amusant d’embêter la plus petite, de lui faire des farces, de la taquiner et j’en passe des belles, par contre quand je suis arrivais en âge d’aller à l’école, mes deux frères étaient très protecteurs envers moi.
Si une brute venait m’embêter, bien disons qu’un sale quart d’heure l’attendait à la sortie de l’école.
Avec mes frères c’est l’amour vache, aimant taquiner la petite sœur mais se montrant très protecteurs et fiers quand nous sommes tout les trois dehors.
Mon père et ma mère ont tout deux un petits boulots qui nous permets de vivre, peut-être pas dans le luxe, mais pas dans la pauvreté non plus, juste de quoi manger, s’habiller et de temps en temps se faire plaisir, comme aller au cinéma, c’était LA sortie.
Quand on vient d’une famille modeste, dans un quartier modeste, on apprends assez jeune à se débrouiller seul.
Par exemple il y avait les tâches ménagères, étendre le linge, passer l’aspirateur, changer les draps, la vaisselle, les courses … Toute une organisation qui parfois virait en troisième guerre mondiale dans l’appartement.
Je ne peux pas dire que le quartier dans lequel j’ai grandis est très fréquentable.
Il y avait d’ailleurs pas mal de mauvaises bandes, des dealers, des mafieux, des bagarres de gang …
Valait mieux garder la tête basse, enfin ne pas chercher les ennuis, de toute façon, les ennuis viennent tout seuls.
Comme le jour ou une bande d’adolescents est venue me casser les pieds, ça a finit en bagarre, mes frères arrivant en renfort et à l’hôpital, le pire, c’est que je me suis fait disputer par mes parents, bien oui les frais médicaux c’est chers, mais je devais faire quoi ? De toute façon, j’aurai fini amocher, mes frères aussi d’ailleurs.
Enfin passons à la scolarité ou je ne suis peut-être pas la première de la classe, j’ai des notes qui restent correctes, surtout en sport!
Je suis très sportif, j’adore la gymnastique, le jogging, la course, le basket etc...
Mes frères sont tout aussi hyperactifs que moi.
Du coup des sorties de groupe, parfois ont s'amusaient à sécher les cours (oui c'est amusant de sécher les cours), taquiner les professeurs, bon ce n'était pas méchant.
Enfin je parle vite, mais attendez ce que je vais vous racontez, parce que c’est pas fini.
Pour commencer à l’école il y avait un gars « Dixon » un nom qui fait peur à beaucoup de monde, qui avait le même âge que l'un de mes frères.
Ce Daryl resté toujours seul, il a aussi un grand frère, enfin il est en centre de redressement, mais revenons à Daryl.
Toujours dans son coin, il jeté des regards noirs à ceux qui osaient venir l’approcher, puis il faut pas être débile pour comprendre ce qu’il se passe chez lui, mais non, les professeurs ferment les yeux, c’est pitoyable.
Enfin vous voyez, le gars brisé qu’on ne peut pas approcher.
J'en reviens au lycée :
Je ne suis pas un enfant de cœur, je sais me battre, d’ailleurs je ne dis pas non à une bagarre quand on vient me harceler sur mon territoire, il m’arrive d’écouter de la musique en cours, de parler en cours, de tricher en cours et de répondre aux professeurs, j’adore provoquer, en plus ça fait rire la classe et vue que j’aime faire rire.
Je suis vue un peu comme la bad girl du lycée, pas la « pouf » oh que non, elle je lui ai cassé le nez, ni la fripouille qui s’en prends aux faibles, non, je suis juste la fille un peu rebelle sur les bords qui aime s’amuser. Puis, j’y croisé souvent Daryl … Etant toujours curieuse et extravertie, disons que je lui ais tendus des perches.
Il n’était pas comme les autres, plutôt le genre d’adolescent qui souffre, il était peut-être plus vieux que moi, je n’ai pas hésiter à attendre le temps qu’il fallait pour qu’il me remarque et avec le temps, nous avons enfin fini par faire connaissance.
Finalement je passé la plupart de mon temps avec lui tout en continuant mes activités, j’ai appris à jouer de la guitare, je fais de la gymnastique et de la danse.
Je deviens très vite débrouillarde puis vient alors la question : Que veux tu faire plus tard ?
Soyons honnête, vous n’avez jamais rêver de devenir acteur ? Chanteur ? Gangster ? Un truc de malade en gros et bien moi oui!
Travailler dans la médecine, donc médecin légsite est sortie de ma bouche, seulement c’est des études très coûteuses et compliqués.
J’ai bien vue qu’Andrew voulait s’éloigner de moi, son père étant toujours aussi violent, surtout depuis le décès de sa femme et son fils aîné, mais cela ne m’a pas empêcher d’insister à venir le voir.
Pourquoi l’abandonnerais-je ? Je vois dans son regard que quelque le mets mal à l’aise, mais qu’importe, je ne le quitterais pas, j’ai appris à le connaitre, il a aussi toujours était la dans des moments difficiles, qu’importe ce qu’il pense de lui, pour moi il est tout, plus qu’un ami même.
Puis finalement, Daryl ne voulant pas m'attirer de problème finit par couper tout contact avec moi.
Pour ça était mes plus douloureuses années, j’en n’ai versé des larmes, alors je me suis plongé dans mes études, la rage au cœur, pour essayer d’oublier, mais jamais je ne pouvais oublier Daryl.
J’ai du bosser dur pour rentrer en formation, puis il faut payer les études, alors j’ai travaillé longtemps, dès que je terminais les cours je courrais à mon travail, ensuite je mettais de l’argent de côté, ça a toujours fait rire mes frères, d’ailleurs mon plus grand des frères avait plutôt visé un petit travail, prendre son indépendance et profiter de la vie, pendant que mon autre frère hésité encore, mais il je voyais qu’il été passionné par l‘informatique.
Pour en revenir à moi, bien j’ai passé mes examens et j’ai pus rentrer en école de médecine.
C’est une formation difficile, un entraînement qui demande de la force psychologique, la vie d‘une personne est entre nos mains mais étant toujours très déterminé, j’ai terminé ma formation avec succès.
Je rentrais enfin dans la plus haute école de médecine, la ou je pourrais accomplir mon rêve.
Puis j’ai retrouvais Daryl… Je ne savais pas si je devais le gifler ou lui sauter dans les bras, je crois que j’ai fais les deux, pendant un an nous sommes restaient ensemble, mais il y avait encore cette lueur dans ses yeux, cette lueur qui voulait dire : je ne peux pas … Et de nouveau il me quitta …
Il me fallait une nouvelle vie, une nouvelle ville, alors moi-même je suis parti, je devenais sauvage et agressive, j’avais besoin de nouveauté.
J'ai fais des autopsies pour étudier le virus, j'étais la seule médecin légiste.
Je me suis alors porté volontaire pour être chercheuse, jusqu’à ce que le laboratoire soit attaqué … Tout le monde est mort, sauf moi qui avait réussit à m’enfuir.
Je me rappellerais toujours le premier jour.
Le calme en ville, puis un hurlement, des cris de terreur, des geignements, des appels à l’aide et encore des hurlements.
La foule qui court, la personne morte se relève et dévore le premier passant, le sang, encore plus de sang, des coups de feu, des sirènes de police, pourtant je peux vous dire que le ciel était bleu, oui j’ai regardé la couleur du ciel pendant l’apocalypse.
C’est ainsi qu’a commencé la fin du monde, du calme pour des hurlements, le bruit à durer bien longtemps.
Les voitures, les coups de klaxonnent, les vitrines qui sont brisés, les coups de feu, les crissements de pneu et même des explosions, car l’armée a bien fini par arriver et je peux vous dire que ce fut un véritable bain d’hémoglobine.
J’ai vu, j’ai regardé de loin et je suis parti prenant le strict nécessaire, apprenant bien plus tard que ce n’était pas qu’un simple virus.
Débrouillarde de nature, voila que j’erre sur ma moto sur les routes des USA.
Ma radio est morte depuis longtemps, je vagabonde de motel en motel ou de maison en maison, bref, tuant ce qui reste des habitants, les rôdeurs, m’installant et repartant de nouveau.
Je ne suis jamais en panne d’essence car je vole dans les voitures abandonnées ainsi que les stations-service, j’ai pris l’habitude d’être une vagabonde, jusqu’au jour ou je me dis que je pourrais retourner à Atlanta.
La solitude est pesante à force, alors je tente le tout pour le tout.
Maintenant
Qui aurait cru qu'en me blessant, qu'en frôlant la mort, c'est à ce moment là que j'allais retrouver Daryl ? Jamais je ne l'aurais cru, mais ce fut le cas.
J'avais une vilaine entorse et j'avais failli être dévoré par une horde de zombies.
Daryl était arrivé à temps, le temps qu'il reprenne des munitions, nous sommes partis, nous arrêtant dans une cabane pour que je me repose, avant qu'il ne me mène en lui sur.