Nous étions en Virginie depuis près d'un an, ne trouvant aucun endroit où nous poser, n'arrivant pas à nous intégrer à de nouveau groupe, nous n'étions plus seul cependant, Daryl et moi avions trouvé quelques compagnons de voyages et c'est avec eux que nous écumions les routes de Virginie dans l'espoir vain selon lui de tomber un jour sur notre ancienne famille. Chaque jour je me levais en me disant qu'alors je tomberais sur ma sœur au détour d'une route, je ne pouvais pas imaginer être la dernière survivante de la famille, moi. Certes j'avais beaucoup changé en deux ans, je n'avais plus rien à voir avec la jeune fille fragile qui avait peur de tout et incapable de s'imposer. Bien sur dans le fond, je restais la même, une jeune fille douce et qui voyait toujours le bien autour d'elle, qui avait confiance dans l'avenir, mais qui aujourd'hui n'avait plus peur de partir seule en expédition, qui affrontait les rôdeurs avec presque plus de peur au ventre et qui savait se montrer dur quand il le fallait. Nous avions établie notre camps dans une cabane dans les bois, Daryl n'aimait pas tellement ces lieux, cela lui rappelait trop le passé, un passé douloureux dont il m'avait un peu parlé et c'est moi qui était en charge d'aller faire les courses, entendez par là, de fouiller les maisons et les magasins en espérant trouver un peu de quoi manger. En étudiant les cartes, j'étais tombé sur une station service et même si je savais que les chances étaient maigre, même un paquet de chips rassie vous permet d'avancer et puis c'était le seul bâtiment des environs et nous n'avions toujours pas trouver de voiture.

J'étais partis au levé du soleil, J'avais marché plusieurs heures dans les bois, j'aurais pu me mettre sur la route, j'aurais avancé plus vite, mais je me serais aussi exposé aux survivants et depuis mon expérience dans cette maison deux ans plus tôt, je me méfiais énormément, le souvenir de la peur que j'avais éprouvé était encore trop vivace en moi. Bientôt la station service fut en vue et même si la porte de devant était arrachée de ces gonds et trainait par terre, je ne pouvais tout simplement pas faire demi-tour. J'entrais dans le magasin, une odeur nauséabonde avait investit les lieux et je grimaçais doucement en sortant mon couteau, je frappais sur le mur faisant du bruit pour attirer les éventuels rôdeurs présent dans le magasin et cela marcha puisque bien vite l'un d'eux approcha et c'est sans aucune hésitation que je lui plantais mon couteau qui traversa l’œil avant d'atteindre le cerveau, le tuant définitivement, j’essuyais alors mon couteau sur mon pantalon et m'avançais pour fouiller. La plupart des étagères étaient vide et j'espérais que Daryl trouverait un animal sans quoi nos prochain repas risquait d'être maigre. Deux paquets de chips, un paquet de bonbon, deux bouteilles d'eau et trois boites de converse diverses. Certes nous aurions de quoi manger, mais j'aurais aimé tomber sur une paquet de pâte ou de viande séchée voilà qui aurait été intéressant. J'aurais du repartir à cet instant, j'avais fouillé le magasin, mais je pensais alors à la réserve, souvent, ces endroits n'étaient pas visité et donc encore relativement plein, j'allais me diriger vers la porte quand mon regard fut attirer par une étagère recouverte de carte, la mienne commençait à faire triste mine et il était temps que j'en retrouve une. J'étais absorbé par ma recherche, tenant plusieurs cartes dans les mains je n'entendis pas le rôdeur qui était entré dans la station, il se dirigeait vers moi et je sentis ces doigts ce refermer sur mon cou. Je sursautais, me retournais en sortant mon couteau et regardais le monstre s'écrouler au sol, derrière lui, un homme me regardait les yeux écarquillés avant d'éclater de rire. J'avais le souffle court, mais surtout j'étais surprise de le voir ici, je l'écoutais parler, sans bouger, sans parler, je n'étais fixée que sur un point, Merle était toujours en vie et il venait de sauver la mienne. Merle ! Merci.

Je passais ma langue sur mes lèvres rapidement pour les humidifier puis je me penchais pour ramasser une carte, j'étais troublée qu'il me parle de la prison. Tu as vu la prison ? Question stupide puisqu'il venait d'en parler, mais j'étais sous le choc, un peu plus et je me faisait rayer de la carte pour une stupide carte de la virginie Justement et je me retrouvais face à une homme qui s'il n'avait pas fait l'unanimité au sein de la prison aurait pu j'en était persuadée nous apporter beaucoup dans le groupe. Il avait fait des erreurs, des choix stupide, mais il était loyal envers Daryl et il l'aurait écouté. Le gouverneur, nous avons eut tord de croire qu'il nous oublierait. Il est revenue plusieurs mois plus tard avec un tank et ... il a tué mon père. malgré les années passé parler de papa, me souvenir de ces derniers instants me faisait aussi mal, mes yeux se remplirent d'eau et ma voix tremblota. Il a détruit les murs de la prison, les détonations ont attirés des hordes de rôdeurs et ils nous à fallut fuir. Nous n'avons jamais retrouvé les autres, je ne sais pas s'ils sont encore là bas où si comme nous, ils vadrouillent sur les routes, mais j'espère toujours les retrouver. J'avais parlé de nous, pourtant, je n'avais pas encore spécifié que Daryl était avec moi, qu'il m'avait sauvé et que depuis nous étions ensemble, nous nous aimions et je voulais garder ça intact le plus longtemps possible, car si j'aimais bien Merle et que je me doutais qu'au fond il était juste un peu bête, il était surtout moqueur et je ne voulais pas qu'il détruise mon histoire avec Daryl, ni qu'il trouble la fillette qui nous voyait comme ces parents. Et toi ? Comment à tu survécut tout ce temps ?